Mariage de Freedom et Seytahn

Comme c'est sympa tout plein d'avoir répondu à mon invitation merci merci beaucoup à vous tous !

Seytahn était aux anges...

Vraiment, toutes mes félicitations aux jeunes mariés !







(Seytahn, tu me raconteras comment c'est, une nuit de noces ? j'ai jamais fait !)

Un grand elfe exténué s'avance vers Seytahn. Il irradie un curieux mélange de joie et de tristesse. Il se penche sur l'undead et lui colle un vigoureux bécot sur la joue gauche.

- Toutes mes félicitations, Seytahn, ma digne et belle amie ! Et mes félicitations aussi à ton mari, mais je ne sais pas s'il se rend compte de son bonheur ?... Je n'étais pas au courant de ce mariage, sinon je serais bien venu vous servir de témoin, mais qu'importe : tout s'est bien passé, et c'est l'essentiel.

Une lueur interrogative traverse son regard, et il ajoute tout bas, la bouche contre l'oreille de Seytahn :

- J'ai entendu dans la foule une petite voix qui demandait quand on pouvait espérer la venue d'un bébé... Mais ce serait forcément un petit mort-né... Notion terrible s'il en est puisque pour toute autre race que la votre elle serait un grand malheur... Il faudra que tu m'expliques un jour comment vous fonctionnez, vous autre morts mais vivants...

Il se redresse et s'adresse à la cantonade :

- J'ai croisé un petit elfe aveugle en venant, il erre comme une âme en peine en demandant à chacun qui lui a volé ses yeux. En ces moments de liesse, je crois qu'il serait bien que le farceur qui les lui a enlevés aille les lui rendre !

Enfin, il s'éloigne vers le buffet, la tête penchée sur le côté. Son air habituel, triste et mélancolique, lui est revenu. En tendant l'oreille, on pourrait l'entendre murmurer :

- Oui, mon Elanor, moi aussi j'aurais aimé te conduire à l'autel... Mais on ne se marie pas avec les fantômes. Tu n'existes plus ici-bas que pour moi, comment pourrais-je te présenter au prêtre ?... Si tu savais combien tu me manques, m'amour...

- Rassures toi Olorin, ce bonheur, non seulement j'en suis conscient, mais je le vis tous les jours avec le même enthousiasme...
Quand à la manière dont les undeads font les bébés... Disons simplement que Seytahn et moi n'avons pas encore discuté d'une progéniture, je répondrai donc à cette question le moment venu...

Kayou arriva finalement pour porter ses voeux à la mariée. Il slalomait entre les suppôts du Fléau pour conserver le maximum de distance possible, afin de ne pas pénétrer la bulle de non-vie qui semblait les protéger. En général, il les pénétrait généralement pour les exploser en se débarassant de l'être protégé.

Aujourd'hui, il devrait une fois encore faire exception, mais ce n'était pas de mauvais coeur. Seytahn lui avait part de son mariage par une missive, et malgré sa surprise de ce geste, il lui avait promis de se déplacer. Il avait pu voir les photos du mariage, qui ressemblait à n'importe quel mariage. La nature des mariés n'imprégnait pas les photographies, seul la connaissance des intéressés rendait la scène macabre.

Kayou aperçut Seytahn et s'en approcha furtivement. Il vit Ezechiel, lui administra une tappe à l'épaule, et lui lança un regard sévère.
-Toujours à trainer dans de biens étranges endroits, toi.>_<

Kayou continua son chemin jusqu'à Seytahn et lui sourit.:)
-Je ne veux pas trop répéter ce que j'ai déjà dit, mais comment le faire. Toutes mes félicitations pour ton mariage, je vous souhaite une vie de couple heureuse sinon longue.(Mon combat me pousse à la rendre la plus courte possible, tout de même.^^') Je ne connais pas l'heureux élu, mais je ne doute pas que tu aies trouvé chaussure à ton pied.
Et comme à l'accoutumée, j'espère te croiser très bientôt sur les terres du Lorndor.

Kayou serra Seytahn contre lui quelques petites secondes, qui lui parurent être des heures, puis se retourna et tenta de se mêler aux membres vivants, mais qui s'avéraient aussi n'être que de passage exceptionnel.
C'était la première fois que Kayou s'autorisait un tel geste envers un UD. Son corps semblait le brûler à chaque point de contact, quand bien même il n'avait fait qu'effleurer la vamp.
Comme s'il s'était trop approché d'un feu...

Une silhouette difforme et dégingandée se fraya un chemin à travers les nombreux invités se pressant au bar des Vamps.

Arrak exultait tout en se tiraillant la barbe d'excitation.

Elle aperçu deux Nemesis très mal à l'aise et ne put s'empêcher de grincer :

- Ça se saura… hinhin…

Une atroce odeur de chairs putréfiées régnait en ces lieux, et de nombreuses mouches voletaient de ci de là.

A la vue des mariés Arrak s'extasia :

- Quelle divine idée que ce mariage ! Je ne sais toujours pas si les UD sont dotés d'une sexualité, mais toujours est-il que ta hardiesse m'épate Seytahn : réunir sous le même toit amant et mari lors de la nuit de noces… heu… ahem… Excusez-moi, je voulais dire… à tous les deux… tous mes voeux de bonheur et une longue vie… heu… mort… heu… non-vie, pleine de félicité ! Je crois pouvoir vous assurer que les Nemesis mettrons un point d'honneur à veiller à la paix de vos âmes…

Arrak, se mit alors à la recherche de Tom-le-Termite et Molière pour leur poser quelques questions sur la sexualité UD…

L'acollade virile de Kayou avait rougi encore plus les joues habituellement pâles Seytahn, elle but précipitamment un verre de Sang de Nain pour se sentir mieux, toutes ces émotions la faisaient trembler...

*Ils sont presques tous venus à mon invitation, ( se dit-elle), ceux qui m'ont faite vibrer par leur passion, leur céativité ou leur gentillesse... et encore je n'ai pas invité tous ceux auxquels je pensais...*


Arrak la barbue la fit sourire, et la voyant chercher quelque chose ou quelqu'un, elle l'interpella :
- Arraaaaaak ! Je suis vraiment contente que tu sois venue ici, ton côté peste m'a toujours fait un peu penser à celui des Vamps, mais ne veux-tu pas qu'on te relooke un peu, Soyinka est en train de s'occuper d'Oihana... elle pourrait te transformer aussi si tu te laisses faire !

Passant devant une Elyra toute fraîche, elle l'embrassa tendrement en la remerciant de faire des efforts et en la rassurant : mais non elle n'était pas fâchée qu'elle ait versé des larmes pour une morsure, que dirait Prince Noir s'il la voyait devenir une Vampire ? Elle comprenait ses craintes...

... En allant embrasser Uchi, elle voulut remercier Tcherno d'être venu mais trop tard, il était parti aussi vite qu'une comète. S'approchant d'Azok pour profiter de l'air qu'il diffusait (c'est qu'il commençait à faire chaud), elle prit le champignon hallucinogène des mains de Mikaü et lui sourit pour lui montrer qu'elle aprèciait son cadeau :

- voyons... c'est qu'un rien me fait vibrer alors si j'en prends pour mes nuits de noces je ne sais pas quel effet ça pourrait donner... Freedom tu en penses quoi ? En tous les cas merci ça nous servira et on essaiera de se rappeler ce qui nous est arrivé sous les effets de cette... chose...

Puis à la vue des yeux d'elfe apportés par Chatissimus, Seytahn ne réussit pas à se contenir :

- par le Cornu des yeux quelle horreeeeeeeeeeur !!!!! Elle cacha les siens et recula... mmmm... merci le Chat d'avoir répondu ààà mmmon invitation... murmura- t-elle, effleurant la petite Louloutherat qui lui offrait un superbe bouquet de roses noires...

Wouhaaaou comme tu me gâtes chère amie ! On entendit le smack retentir et l'ont vit les moustaches de la rate frémir.


Un vase n'attendait qu'à être embellit de fleurs : celles de Freedom, et les roses de Loulou composèrent un magnifique bouquet. C'est là qu'elle souvint qu' Ezechiel, un de ses ennemis préféré ( Seytahn cherchait d'ailleurs du regard SON ennemi chéri qu'elle avait entrevu devant la porte du Cabaret mais qui ne s'était toujours pas décidé à venir jusqu'ici apparament), lui avait remis une sombre rose mystèrieuse. Le voyant si gêné elle le gratifia d'un large sourire, découvrant ses canines, ce qui n'eut pas pour effet de le rassurer plus que ça.

- merci Ezechiel ! dit-elle en mettant la rose dans ses cheveux.

Olorin, pacifiste chasseur de loups garous, était venu, lui aussi, quel bonheur !

La vampire réflechit à sa question quelques instants et répondit :

- hummmmm... comment on fonctionne... et bien pour ma part c'est très simple, je suis une Succube, fille de Lilith ! Elle déclara cette évidence non sans fierté... J'ai besoin pour m'assurer une bonne hygiène de vie, d'aspirer les fluides vitaux des humains (rajouta-t-elle en cherchant quelqu'un qui n'apparaissait toujours pas)... mais cela en aucun cas ne me permet d'avoir des progénitures, bien évidemment, les fluides ne passant pas par des voies fertilisantes... Succube je suis, succube je resterai ! Je laisse à Freedom le soin de répondre quant à ses propres fonctionnements, depuis que je le connais il a changé plusieurs fois d'apparence.

Allant au devant d' Aleera, elle s'exclama : enfin de retour, quel plaisir de te revoir, chère veuve noire ! Fit un clin d'oeil à Sylva jamais très bavarde, comparée aux autres pipelettes, rendant ses rares mots d'autant plus précieux.

Seytahn serra tendrement les mains de Rach, et salua chaleureusement Minotaure quand... elle bafouilla sous le baiser de la coquine Hole_master, qui cette fois ne portait pas de string noir sous un pantalon blanc moulant.

- tu es venue toi aussi, merci !


L'étreinte d'Astrid lui coupa le souffle : merci pour tes félicitations et ton conseil... et attendit la venue d'un des Morts-vivants les plus charismatique qui soit : Darkvador...

Davor devait venir aussi, ainsi que Sandoval un tauren désopilant, et puis... un humain, mais viendrait-il ? Avant qu'elle ne devienne complètement pompette ?

Elle réalisa que Dame Argowal lui avait fait elle aussi l'honneur de sa visite, et alla s'assoir entre elle et Freedom, soudain épuisée, heureuse, oui, mais fatiguée tout d'un coup...

- aurais-tu de l'alcool de sang de Nain pour me requinquer, Freedom ? Quand à dire ce que c'est qu'une nuit de noce, Argowal, ben hum... je t'en parlerai lorsque j'aurai la bouche moins sèche ( elle toussota discrètement, embarrasée)

tadebou arriva avec une piece montée avec en haut deux petits personnages. il y avait une montagne de choux, de quoi faire grossir les vamps, comme si elle avaient besoin de ca. .

voila sey, je pose ca la sur la table. a toi de la couper avec freedom.

Un tauren, visiblement épuisé, entra dans le cabaret et laissa tomber lourdement son sac criblé de flèches sur le sol. D'un large sourire édenté et sanguinolent, il sortit de sa manche un petit oiseau jaune qui détonnait dans cet univers en noir et blanc :

- Seytanh et Freedom, félicitations pour votre mariage ! En souvenir du passé et en gage d'avenir, j'ai un modeste présent pour vous... C'est un cui-cui qui saura vous porter l'un à l'autre vos messages quand vous serez à différents lieux du Lorndor. Je l'ai appelé "Piou Piou", mais son nom sera le vôtre.

Et l'oiseau, enfin, le cui-cui vint se poser sur l'épaule, enfin, l'os de la jeune mariée en la regardant, prêt à prendre du service :
- Piou piou ?

Des bruits d'armures se rapprochant, le tauren ramassa son sac, sauta par la fenêtre et disparut dans la forêt lointaine où l'on entend le coucou qui, du haut de son grand chêne, répond au hibou...

Le Tauren venait de sauter par la fenêtre et par la même fenêtre tomba un paquet emballé dans un tissu criard. Le paquet gigotait au sol et une vague odeur de pet commença à flotter parmi l'assistance...

A y regarder de plus près, les choux avaient été décorés de crème fraîche et nappés de chocolat noir, de façon à ressembler à des têtes de mort... quelle délicate attention, sans compter les coulis de mûre qui lui faisait songer à des breuvages bien plus gôuteux encore : la succube s'en lêcha les lèvres de gourmandise.

Elle était trop émotive ce jour-là pour arriver à découper une pièce montée, alors elle tendit le couteau à son cher époux.

En effet, le Tauren au gros museau sympathique dénommé Sandoval venait de passer, et elle se retrouvait avec un piou piuo jaune qui n'arrêtait pas de pépier dans les bras...

- Merci Sandoval, si je m'attendais à ça ! Ne t'inquiète pas j'en prendrais soin, il éclairera notre cabaret de sa présence et l'égaiera de ses chants, je dois juste veiller à ce qu'un chat ne l'attrappe pas ! elle éclatata de rire... et pausa le mini volatile sur son épaule, se demandant si les crottes d'oiseau partaient facilement au lavage.


Et elle fut très surprise de voir qu'un Tauren pouvait comme ça, l'air de rien, faire preuve de souplesse et légèreté, en sautant par la fenêtre... même pas le temps de gratouiller son gros museau... Sandoval serait-il devenu un oiseau ?


Quand le paquet suatillant surgit par la même ouverture, l'odeur qui s'en dégageait fit desuite comprendre à Seytahn sa provenance. Elle prit une grosse goulée parfumée de senteur de rose noire, et ouvrit le paquet.

Emrys !

Emrys en personne se trouvait dans ce colis, tout noué de rubans cadeau...

Un sourire gêné se dessina sur la bouche du vieillard.
-"Bonjour et félicitations chère Marraine-première ! Tous mes voeux de bonheur pour cette union sublissime. J'ai écrit une petite tirade pour vous... Si vous pouviez m'aider à me désemberlificoter..."

Bougonnant alors qu'il se désempetrait, Emrys prit appui sur son baton et entonna d'une voix forte :


HRP : pour les connaisseurs, c'est (très) librement inspiré d'un certain JRR Tolkien.

Je suis juste de passage pour féliciter les mariés , j'espère que vous allez vivre heureux ensemble.

Merci Mag ^^

Merci Emrys super le poème ^^

(hrp : je cours chercher un beau poème sur les vieux lubriques poètes qui puent :p)

Après un long voyage, et le déménagement du Palais TONNERRE, Le vieux chef eu enfin le temps de retrouver sa vieille amie Seytahn dans le cabaret de son antre. Il se réjouissait de cette union avec un undead et murmura à l'oreille de l'époux :

" Que tu me piques mon monstre , soit , mais fait attention de ne pas rendre malheureuse ma soeurette ... "

Il leva ensuite son verre :alcooli4: et fît un toast :

" Longue mort aux époux ! ! ! "

Toute occupée qu'elle était à essayer de dénouer les noeuds de papier rubans qui s'étaient emmêlés dans les articulations noueuses du viok ( erf si ce paquet n'avait pas tant remué ça ne serait pas arrivé), mais d'une seule main car de l'autre il était nécessaire de se boucher le nez (beurk ça sent le renfermé c'est absolumment nauséabond) afin de faire un gros bisou sur le nez d'Emrys (même s'il sentait le fromage, et que son plumage était rabougri, son ramage n'en était pas moins sublime : il méritait plein de bisous), Seytahn n'avait pas vu arriver un de ceux qu'elle attendait avec impatience : DarkVador, le charismatique chef des TONNERRES...

Mais quand il s'exprima elle reconnut cette voix profonde et rocailleuse qu'elle aimait tant... une voix... d'outre tombe... qui pouvait faire trembler la Nécropole entière. Elle se retourna vivement vers lui :

- DarkVador, cher Darkvador !!!! Que je suis contente que tu sois venu à mon invitation, je commençais à désespérer !!! Ne t'inquiète pas pour moi, Freedom est très gentil... (et en levant son verre en direction du vieux prêcheur) A un des premiers qui m'a sensibilisé sur la fraternité des Morts-vivants, je ne l'oublierai jamais, frérot !!!

Et puis elle lui glissa dans l'oreille :

- et n'oublie pas, s'il te plait, quand tu rejoindras les tiens, de donner un petit coup de balai à ton frère de ma part, le beau chevalier DarkSun...

Une silhouette squelettique sous une bure noire entra. Ses mains décharnées tenaient une faux. La capuche cachait le regard du trouble fête. Quelques chairs restaient encore sur le bas du menton de la créature approchant des époux. Un squelette, sûrement. Une de ses nombreuses incarnations de la mort, fierté de Thanatos.

Je ne suis pas ici pour prendre l'âme de quiconque. J'ai entendu la fin de votre poème, Emrys, bravo.
J'oeuvre pour la cause de mes frères morts vivants, agrandissant la fratrie avec ma faucheuse d'âmes.Mais je ne suis pas là pour palabrer sur ma destinée. En fait, quelqu'un je connais très bien m'a demandé de venir vous remettre ceci.

La silhouette plongea lentement la main sous sa bure. Elle en tira un petit étui en cuir, et l'ouvrit.

Il ne peut venir vous présenter ces voeux actuellement, et promet de venir ici dès que possible, vous offrir un présent.
Je ne crois pas que vous le connaissiez vraiment, Freedom, car il m'a demandé de montrer ceci à Dame Seytahn, qui saurait alors qui est mon maitre.

De l'étui en cuir, la funeste présence sortit une carte à jouer, qu'elle donna à Seytahn. un Joker.

Au toucher le contact de la carte était lisse et froid... un jocker y apparaissait de son visage grimaçant et souriant, sous son chapeau de couleurs vives, et les enluminures qui bordaient les contours brillaient sous la lumière diffuse en de fins tracets dorés...

- beau travail (dit Seytahn comme pour elle-même)

Il était diificile de croiser le regard du personnage squelletique qui lui faisait face, sous l'ombre de sa cagoule... elle le regarda pourtant rêveusement, effleurant la carte machinalement... c'est qu'il était impressionnant, mais rien ne pouvait impressionner plus Seytahn que Lilith en personne...

... pourtant... en faisant abstraction de la faux... en essayant de se concentrer... elle reporta son attention sur la carte à jouer... puis soudain :

- Exar ! Exar ne serait-il pas ton maître, digne messager ?... Si c'est le cas, remercie-le chaleureusement de ma part...

Le terme "chaleureux" arracha un sourire à Seytahn, cette présence devant refroidir l'assemblée plus que la réchauffer.

Comment était-ce arrivé? Un mystère...L'ancien Tauren contemplait ses mains...Ses nouvelles mains...Des larmes s'écoulaient le long de ses joues.

*Que s'est-il passé...Pourquoi...Pourquoi est-ce à moi que ça arrive...Si j'avais une réponse...Mais je ne sais rien...*

Il tomba à genou sur le sol de la clairière, et se prit la tête dans les mains. Il n'était plus un Tauren...Il était devenu un Undead. De plus, son apparence avait changé entièrement, ainsi que plusieurs autre chose. Seul son mental n'avait pas changé. Ce changement le faisait atrocement souffrir. Imaginez-vous, vous réveillant un beau matin, et découvrant avec étonnement que votre apparence extérieur à entièrement changé, que tout ce que vous avez vécu jusque là n'est plus qu'un souvenir. Que tout ce que vous avez appris s'en est allé, et que vous n'avez plus rien. Jusqu'à être obligé de vous rebaptiser pour oublier cette mésaventure. Trucid erra pendant plusieurs jours, cherchant une réponse. Rien. Il ne trouva rien. Cependant, une de ses connaissances auraient peut-être une réponse. Il avait envoyé un message à Seytahn, qui lui avait gentiment proposé d'entrer dans son clan. Il avait répondu positivement.

*Il faut que j'y aille...*

Il se releva, et essuya ses larmes d'un geste de la main. Un petit sourire vint éclaircir son visage. Il avait entendu la rumeur que Seytahn s'était marié. Il était heureux pour elle. S'il ne pouvait pour l'instant être heureux, c'était extrémement agréable de savoir que les autres l'étaient. Il commençait à marcher,la main posé sur le pommeau de son épée courte. Il arriva au Cabaret. Il ouvrit la porte, et se dirigea vers la pièce où les mariés fêtaient leur union, comme s'il savait où elle se trouvait. Il y entra, et se trouva au coeur de la fête. Il repéra Seytahn, plus magnifique que d'ordinaire dans sa belle robe de mariée, et se dirigea vers elle, en lui adressant un signe de la main.