| | Un peu de poésie | |
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+13Trucid [spectre]ahahah Karla Selenza Mag Lilith Hawknain Lady Desperaty Moliere minotaure Soyinka Seytahn Oihana 17 participants | |
Auteur | Message |
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Soyinka Belle et Rebelle
Nombre de messages : 178 Date d'inscription : 08/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Mer 17 Mai - 15:49 | |
| allez une chanson écrite spécialement pour nous...
Les frôleuses
Elles sont frôleuses, charmeuses, frileuses Elles sont brûlantes, fondantes, cassantes, soûlantes, Elles sont fragiles, dociles, habiles Elles sont promesses et caresses
Elle sont aimables, gentilles indispensables, Elles sont en elles maternelles, charnelles, Elles sont multiples, sensibles, joueuses, flexibles, Elles sont constantes, touchantes, grandantes, Ardantes, charmantes, troublantes,
Na na na na na na na na Na na na na na na na na Elles sont douces quand elles touchent ou quand elles s'effarouchent.
Elles sont belles quand elles mentent, Quand elles cherchent et qu'elles tremblent, Elles sont soupçon, soupir, frisson, peau douce sourire, Elles sont inquiètes, soucieuses, extrêmes, exquises, Pénibles, paisibles, nuisibles, sensibles...
Na na na na na na na na Na na na na na na na na
Elles sont charmes, qui désarme qui me coûte des larmes, Elles sont voix de velours, elles veulent tous les détours, Elles sont biches ou gazelles, emmerdeuse essentielles, Elles sont courage...ou foutaise.
Elles sont muses éternelles ou épouses infidèles, Elles sont longues et puis rondes, dans leurs courbes qui fondent, Elles sont conteuses d'histoires, et des fables du soir, Elles sont du genre à y croire...
Louis Bertignac & Carla Bruni | |
| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Mer 17 Mai - 17:39 | |
| - Hawknain a écrit:
- les vampirettes ettes ettes c'est un peu betes betes betes
mais les nains c'est moin malin
AAAAA VOUI JE LES AIMEEEEEEUH AAAAA VOUI JE LES AIMEEEEEEUH MES VAMPIRETTTTTTEUH
les orcs orcs orcs ça te croque croque croque mais avec les undettes au moin c'est la fete
AAAAA VOUI JE LES AIMEEEEEEUH AAAAA VOUI JE LES AIMEEEEEEUH MES VAMPIRETTTTTTEUH
quand tu croise un troll troll troll c pas de bol mais quand c'est une vampire y a rien de moin pire
AAAAA VOUI JE LES AIMEEEEEEUH AAAAA VOUI JE LES AIMEEEEEEUH MES VAMPIRETTTTTTEUH
avec une nelfeuh feuh feuh quand tu chante ils te mettent le feu alors qu'avec une succube tous de suite c'est un tube
AAAAA VOUI JE LES AIMEEEEEEUH AAAAA VOUI JE LES AIMEEEEEEUH MES VAMPIRETTTTTTEUH Génial merci ^^ :lol: | |
| | | minotaure Nécrarque
Nombre de messages : 783 Age : 35 Clan : Vamps Race : UD Date d'inscription : 09/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Mer 17 Mai - 19:09 | |
| J'adore ce poème :lol: je ne saurais faire ausis bien :roll: | |
| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Jeu 18 Mai - 17:35 | |
| Ca ressemble plus à une chanson créée après une soirée de beuverie naine qu'à un poème, mais j'aime bien ^^:alcooli4:
( ceci dit, bravo à Oihana pour tous ses poèmes :bisous04: ) | |
| | | Hawknain NainConPétant
Nombre de messages : 71 Age : 35 Localisation : dans un champs de pommiers Clan : retraité Race : rester étendu dans l'herbeles doigts de pied en éventail Date d'inscription : 17/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Jeu 18 Mai - 19:11 | |
| arretez vous allez me motiver a en faire une autre ^^ de toute façon c'est soyinka qui m'a poussé a l'écrire c'est pas de ma faute | |
| | | Oihana Cadavre Exquis
Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 08/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Lun 22 Mai - 12:46 | |
| - Seytahn a écrit:
- ( ceci dit, bravo à Oihana pour tous ses poèmes :bisous04: )
Mais ils sont pas de moi... je les ai trouvé dans la bibliothèque de l'adt... | |
| | | Lilith Invité/e
Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 24/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Mer 24 Mai - 22:01 | |
| Oh les magnifiques poèmes de Baudelaire, surtout celui dédié à Lilith. 8)
En voici un autre, mais je ne sais pas de qui il est :
LES ELFES DE MYSTERE
Comme tout un chacun ils vivent ou survivent en ce monde qu'ils ne peuvent comprendre car ils n'en font pas vraiment partie… Ils errent et se recherchent. Mais se voient-ils ? Ils se croisent, sûrement, mais ne se trouvent pas…
Et mon moi toujours obscurcit par de profondes idées Les devine parfois, ou les remarque Sans les comprendre. Que cachent-ils ? Pourquoi sont-il contraints (comme moi) à attendre, Enfermés dans leur donjon de pierre, à ne pouvoir être vus Que par ceux qui pensent à regarder aux fenêtres De leur propre tour de verre…
Mais moi, où suis-je ? Et toi, où es-tu ? Mes volets sont fermés, ma fenêtre s'entrouvre Je jette un regard au dehors, mais j'ai le vertige et la lumière m'aveugle…
-------------------------------
Celui-ci est de Baudelaire :
LES TENEBRES
Dans les caveaux d'insondable tristesse
Où le Destin m'a déjà relégué ;
Où jamais n'entre un rayon rose et gai ;
Où, seul avec la Nuit, maussade hôtesse,
Je suis comme un peintre qu'un Dieu moqueur
Condamne à peindre, hélas ! sur les ténèbres ;
Où, cuisinier aux appétits funèbres,
Je fais bouillir et je mange mon coeur,
Par instants brille, et s'allonge, et s'étale
Un spectre fait de grâce et de splendeur.
A sa rêveuse allure orientale,
Quand il atteint sa totale grandeur,
Je reconnais ma belle visiteuse :
C'est Elle ! noire et pourtant lumineuse. Peut-être étais-tu là ? Peut-être m'avez-vous vue ? Mais vous restez pour moi, d'énigmatiques créatures… | |
| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Jeu 25 Mai - 10:42 | |
| J'affectionne ce petit poème de Baudelaire, qui en quelques mots, pour moi, résume si bien cet état particulier des "sans-racines", et là il ne sagit ni de races ou d'exilés de leurs terres, mais des "Jean-de-la-Lune", des "Têtes-dans-les-Nuages", etc... ces étranges étrangers... où qu'ils soient...leur légèreté et leur souffrance. On en parle si peu de ces étrangers-là. - Citation :
- L'ÉTRANGER
- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère? - Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère. - Tes amis? - Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu. - Ta patrie? - J'ignore sous quelle latitude elle est située. - La beauté? - Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle. - L'or? - Je le hais comme vous haïssez Dieu. - Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger? - J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages! | |
| | | Oihana Cadavre Exquis
Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 08/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Lun 29 Mai - 7:43 | |
| Je me lance... un petit poème que j'ai écrit ce week-end, allégorie de quelqu'expérience personnelle... Soyez indulgents. Du fond de mon gouffre, de ma misère, de ma fange J’ai vu un espoir inattendu en un ange Qui volait gracieusement, qui planait en dansant. Ma main vers lui s’est tendue fébrilement Et j’ai pris mon envol dans l’éther sans y croire.
Mais mes ailes éphémères étaient comme celles d’Icare : Plus je m’approchais, plus elles se décomposaient Et avant de le savoir, déjà je tombais.
La chute de cette histoire me paraît bien limpide, J’en prend pour témoin mes entrailles tristes et putrides. | |
| | | Oihana Cadavre Exquis
Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 08/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Mar 6 Juin - 23:39 | |
| Encore un petit poême de ma composition. Bien maladroit à beaucoup d'égards, mais Rome ne s'est pas faite en un jour.
Du haut de la plus grande tour d’un antique château Trônait un dragon étendu sur de vieux os. On parle d’un homme, maudit par sa cupidité Qui laissa son cœur se repaître d’avidité. Cette soif le rongea et le métamorphosa, Ne laissant de lui qu’un lézard haineux et infect Gardant son trésor comme un pharisien sa loi, Balayant ses rivaux comme de vulgaires insectes.
Mais un beau jour, un jour légendaire et glorieux Vint un grand chevalier aussi vaillant que preux. Il avait ouï les échos d’un trésor fabuleux Et partit en quête plein d’un espoir vaniteux D’acquérir moult richesses en détrônant le Monstre arrogant d’un coup de rapière valeureux.
Après un féroce duel et un cruel combat Le coup fut porté et l’horrible hydre succomba. Mais notre héros vers son gain tendit le bras Et son horreur fut complète, son coeur se glaça, La lueur de ses yeux se changea en effroi Car des écailles se formaient au bout de ses doigts.
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| | | minotaure Nécrarque
Nombre de messages : 783 Age : 35 Clan : Vamps Race : UD Date d'inscription : 09/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Mer 7 Juin - 9:44 | |
| Si beau, si franc sur la réalité humaine...
Etes vous toujours aussi dangereuse et inaccecible que ce trésor... | |
| | | Oihana Cadavre Exquis
Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 08/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Mer 7 Juin - 10:06 | |
| Dangereuse, je ne l'ai jamais été... Inaccecible non plus... Pour ce qui est d'inaccessible, par contre, la situation est bel et bien bloquée | |
| | | Mag Gnomette Pétillante
Nombre de messages : 226 Age : 36 Clan : NEMESIS Race : Gnomette ( et fière de l'être ) Date d'inscription : 27/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Mer 7 Juin - 10:36 | |
| Une question, les poèmes doivent être en rapport avec les vamps? Parce que moi j'en écrit,mais sans respecter tout ce qui est rime alexandrin ect :s | |
| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Mer 7 Juin - 11:07 | |
| Hé non quand même, les poèmes ne doivent pas forcément être en rapport avec les Vamps !!!
Ils peuvent être de toutes sortes. ^^ | |
| | | Oihana Cadavre Exquis
Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 08/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Mer 7 Juin - 12:20 | |
| Les paroles de la chanson "Numb" de Portishead, pour les anglophones...
Unable so lost I can't find my way Been searching, but I have never seen A turning, a turning from deceit
Cos the child roses like Try to reveal what I could feel
I can't understand myself anymore But I m still feeling lonely Feeling so unholy
Cos the child roses like Try to reveal what I could feel But this loneliness It just won't leave me alone
I'm fooling somebody A faithless path to roam Deceiving to breath this secretly This silence, a silence I can't bear
Cos the child roses like Try to reveal what I could feel And this loneliness It just won't leave me alone And this loneliness, It just won't leave me alone, ohh no
A lady of war
A lady of war | |
| | | Oihana Cadavre Exquis
Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 08/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Mar 13 Juin - 12:05 | |
| Le magnifique poème "The Raven" d'Edgar Allan Poe (je t'aime Edgar! :amour03: ) sublimement traduit par Baudelaire. C'est un peu long, mais mettez vous bien à l'aise dans votre chaise, baissez la lumière et plongez vous dedans. C'est divin, ca me fait des frissons chaque fois que je le lis.
Une fois, sur le minuit lugubre, pendant que je méditais, faible et fatigué, sur maint précieux et curieux volume d'une doctrine oubliée, pendant que je donnais de la tête, presque assoupi, soudain il se fit un tapotement, comme de quelqu'un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre. "C'est quelque visiteur, - murmurai-je, - qui frappe à la porte de ma chambre; ce n'est que cela et rien de plus."
Ah! distinctement je me souviens que c'était dans le glacial décembre, et chaque tison brodait à son tour le plancher du reflet de son agonie. Ardemment je désirais le matin; en vain m'étais-je efforcé de tirer de mes livres un sursis à ma tristesse, ma tristesse pour ma Lénore perdue, pour la précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore, - et qu'ici on ne nommera jamais plus.
Et le soyeux, triste et vague bruissement des rideaux pourprés me pénétrait, me remplissait de terreurs fantastiques, inconnues pour moi jusqu'à ce jour; si bien qu'enfin pour apaiser le battement de mon coeur, je me dressai, répétant: "C'est quelque visiteur attardé sollicitant l'entrée à la porte de ma chambre; - c'est cela même, et rien de plus."
Mon âme en ce moment se sentit plus forte. N'hésitant donc pas plus longtemps: "Monsieur, dis-je, ou madame, en vérité, j'implore votre pardon; mais le fait est que je sommeillais et vous êtes venu frapper si doucement, si faiblement vous êtes venu frapper à la porte de ma chambre, qu'à peine étais-je certain de vous avoir entendu." Et alors j'ouvris la porte toute grande; - les ténèbres, et rien de plus.
Scrutant profondément ces ténèbres, je me tins longtemps plein d'étonnement, de crainte, de doute, rêvant des rêves qu'aucun mortel n'a jamais osé rêver; mais le silence ne fut pas troublé, et l'immobilité ne donna aucun signe, et le seul mot proféré fut un nom chuchoté: "Lénore!" - C'était moi qui le chuchotais, et un écho à son tour murmura ce mot: "Lénore!" Purement cela, et rien de plus.
Rentrant dans ma chambre, et sentant en moi toute mon âme incendiée, j'entendis bientôt un coup un peu plus fort que le premier. "Sûrement, - dis-je, - sûrement, il y a quelque chose aux jalousies de ma fenêtre; voyons donc ce que c'est, et explorons ce mystère. Laissons mon coeur se calmer un instant, et explorons ce mystère; - c'est le vent, et rien de plus."
Je poussai alors le volet, et, avec un tumultueux battement d'ailes, entra un majestueux corbeau digne des anciens jours. Il ne fit pas la moindre révérence, il ne s'arrêta pas, il n'hésita pas une minute; mais avec la mine d'un lord ou d'une lady, il se percha au-dessus de la porte de ma chambre; il se percha sur un buste de Pallas juste au-dessus de la porte de ma chambre; - il se percha, s'installa, et rien de plus.
Alors, cet oiseau d'ébène, par la gravité de son maintien et la sévérité de sa physionomie, induisant ma triste imagination à sourire: "Bien que ta tête, - lui dis-je, - soit sans huppe et sans cimier, tu n'es certes pas un poltron, lugubre et ancien corbeau, voyageur parti des rivages de la nuit. Dis-moi quel est ton nom seigneurial aux rivages de la nuit plutonienne!" Le corbeau dit: "Jamais plus!"
Je fus émerveillé que ce disgracieux volatile entendît si facilement la parole, bien que sa réponse n'eût pas une bien grand sens et ne me fût pas d'un grand secours; car nous devons convenir que jamais il ne fut donné à un homme vivant de voir un oiseau au-dessus de la porte de sa chambre, un oiseau ou une bête sur un buste sculpté au-dessus de la porte de sa chambre, se nommant d'un nom tel que - Jamais plus!
Mais le corbeau, perché solitaitrement sur le buste placide, ne proféra que ce mot unique, comme si dans ce mot unique il répandait toute son âme. Il ne prononça rien de plus; il ne remua pas une plume, - jusqu'à ce que je me prisse à murmurer faiblement: "D'autres amis se sont déjà envolés loin de moi; vers le matin, lui aussi, il me quittera comme mes anciennes espérances déjà envolées." L'oiseau dit alors: "Jamais plus!"
Tressaillant au bruit de cette réponse jetée avec tant d'à-propos: Sans doute, - dis-je, - ce qu'il prononce est tout son bagage de savoir, qu'il a pris chez quelque maître infortuné que le Malheur impitoyable a poursuivi ardemment, sans répit, jusqu'à ce que ses chansons n'eussent plus qu'un seul refrain, jusqu'à ce que le De profundis de son Espérance eût pris ce mélancolique refrain: "Jamais - jamais plus!"
Mais le corbeau induisant encore toute ma triste âme à sourire, je roulai tout de suite un siège à coussins en face de l'oiseau et du buste et de la porte; alors, m'enfonçant dans le velours, je m'appliquai à enchaîner les idées aux idées, cherchant ce que cet augural oiseau des anciens jours, ce que ce triste, disgracieux, sinistre, maigre et augural oiseau des anciens jours voulait faire entendre en croassant son - Jamais plus!
Je me tenais ainsi, rêvant, conjecturant, mais n'adressant plus une syllabe à l'oiseau, dont les yeux ardents me brûlaient maintenant jusqu'au fond du coeur: je cherchai à deviner cela, et plus encore, ma tête reposant à l'aise sur le velours du coussin que caressait la lumière de la lampe, ce velours violet caressé par la lumière de la lampe que sa tête, à Elle, ne pressera plus, - ah! jamais plus!
Alors, il me sembla que l'air s'épaississait, parfumé par un encensoir invisible que balançaient les séraphins dont les pas frôlaient le tapis de ma chambre. "Infortuné! - m'écriai-je, - ton Dieu t'a donné par ses anges, il t'a envoyé du répit, du répit et du népenthès dans tes ressouvenirs de Lénore! Bois, oh! bois ce bon népenthès, et oublie cette Lénore perdue!" Le corbeau dit: "Jamais plus!"
"Prophète! - dis-je, - être de malheur! oiseau ou démon! mais toujours prophète! que tu sois un envoyé du Tentateur, ou que la tempête t'ait simplement échoué, naufragé, mais encore intrépide, sur cette terre déserte, ensorcelée, dans ce logis par l'Horreur hanté, - dis-moi sincèrement, je t'en supplie, existe-t-il, existe-t-il ici un baume de Judée? Dis, dis, je t'en supplie!" Le corbeau dit: "Jamais plus!"
"Prophète! - dis-je, - être de malheur! oiseau ou démon! toujours prophète! par ce ciel tendu sur nos têtes, par ce Dieu que tous deux nous adorons, dis à cette âme chargée de douleur si, dans le Paradis lointain, elle pourra embrasser une fille sainte que les anges nomment Lénore, embrasser une précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore." Le corbeau dit: "Jamais plus!"
"Que cette parole soit le signal de notre séparation, oiseau ou démon! - hurlai-je en me redressant. - Rentre dans la tempête, retourne au rivage de la nuit plutonienne; ne laisse pas ici une seule plume noire comme souvenir du mensonge que ton âme a proféré; laisse ma solitude inviolée; quitte ce buste au-dessus de maporte; arrache ton bec de mon coeur et précipite ton spectre loin de ma porte!" Le corbeau dit: "Jamais plus!"
Et le corbeau, immuable, est toujours installé sur le buste pâle de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre; et ses yeux ont toute la semblance des yeux d'un démon qui rêve; et la lumière de la lampe, en ruisselant sur lui, projette son ombre sur le plancher; et mon âme, hors du cercle de cette ombre qui gît flottante sur le plancher, ne pourra plus s'élever, - jamais plus!
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| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Ven 16 Juin - 14:27 | |
| Superbe en effet ^^ Dans un tout autre registre, une vieille chanson de Simon & Garfunkel si tristement réaliste et qui dépeint bien mon ressenti actuel : - Citation :
- Simon & Garfunkel - The Sound of Silence
Hello darkness my old friend I've come to talk with you again Because a vision softly creeping Left its seeds while I was sleeping And the vision that was planted in my brain Still remains Within the sound of silence
In restless dreams I walked alone Narrow streets of cobblestone 'Neath the halo of a street lamp I turned my collar to the cold and damp When my eyes were stabbed by the flash of a neon light That split the night And touched the sound of silence
And in the naked light I saw Ten thousand people maybe more People talking without speaking People hearing without listening People writing songs that voices never share And no one dare Disturb the sound of silence
"Fools" said I "You do not know Silence like a cancer grow Hear my words that I might teach you Take my arms that I might reach you" But my words like silent raindrops fell And echoed In the wells of silence
And the people bowed and prayed To the neon god they made And the sign flashed out its warning In the words that it was forming And the sign said "The words of the prophets are written on subway walls And tenement halls" And whisper'd in the sounds of silence Traduction d'un amateur : - Citation :
- Salut obscurité, ma vieille amie.
Je suis venu pour te parler à nouveau, Parce qu'une vision avançant doucement, A laissé ses graines alors que je dormais. Et la vision qu'on a implanté dans mon cerveau, Reste encore, À l'intérieur du son du silence.
Dans des rêves agités, j'ai marché seul, Sur des routes pavées étroites, Sous le halo d'un lampadaire. J'ai tourné mon col vers le froid et l'humidité, Quand mes yeux ont été poignardés par le flash de la lumière d'un néon, Qui a déchiré la nuit Et touché le son du silence.
Et dans la lumière nue j'ai vu, Dix mille personnes peut-être plus. Des gens parlant sans rien dire, Des gens entendant sans écouter, Des gens écrivant des chansons que les voix ne "partagent" jamais. Et personne n'ose, Perturber le son du silence.
"Idiots" ai-je dit "Vous ne savez pas Que le silence, tel un cancer, se propage, Écoutez mes mots que je devrais vous enseigner, Attrapez mes bras que je devrais vous tendre" Mais mes mots, tels des gouttes de pluie silencieuses, tombèrent, Et résonnèrent, Dans les puits du silence.
Et les gens se courbèrent pour prier, Vers le Dieu-néon qu'ils ont créés, Et l'enseigne fit clignoter son avertissement, Dans les mots que cela formait. Et l'enseigne dit "Les mots d'un prophète sont écrits Sur les murs du métro Et les halls d'immeuble" Et chuchota dans les sons du silence. Autre traduction plus libre : - Citation :
- Bonsoir, ma vieille amie la nuit,
écoute le récit de ma vie, vois cette image qui peu à peu prend forme, qui attend doucement que mon âme dorme. Cette vision qui s’immisce dans mes pensées, enracinée dans le murmure du silence.
Seul, dans mon cauchemar, je marchais le long des ruelles détrempées. Sous la lueur humide des réverbères, je remontais le col de mon imper, quand mes yeux par les néons éblouis, phares dans la nuit, ont vu le murmure du silence.
Sous la lumière crue j’ai vu, une foule, qui l’aurait cru, de gens qui causent sans jamais se parler des gens qui entendent sans jamais s’écouter des gens qui chantent des chansons sans paroles muette obole qui brouille le murmure du silence
Diable, dis-je, le savez-vous, ce mur de silence vous rendra fous. Ecouter mes mots que je puisse vous apprendre, prenez mes bras que je puisse vous comprendre. Mais mes mots ruisselèrent comme une bruine en gouttes fines, au fond d’un puis de silence
Et tous ces gens se prosternèrent, sous les néons s’agenouillèrent. Enfin l’enseigne se mit à scintiller, mots en ruban se mirent à défiler, « Nos psaumes s’affichent dans les couloirs de nos gares, tendres bobards, et se murmurent en silence. »
Traduction libre de SIMON AND GARFUNKEL The sound of silence | |
| | | Moliere Tri(c)oteur Coquin
Nombre de messages : 52 Localisation : Dans les bras d'une Vamps... Race : Changer de Vamps ! Date d'inscription : 08/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Ven 16 Juin - 17:11 | |
| - Simon & Gar' a écrit:
- Quand mes yeux ont été poignardés par le flash de la lumière d'un néon,
Qui a déchiré la nuit Et touché le son du silence. C'est toujours desagréable de se faire flasher ! °o° ... C'est ça le deuxième effet Sarkobox °o°... Okay je sors | |
| | | Selenza Marraine des Vampiros
Nombre de messages : 1406 Age : 31 Localisation : Aux cotes de son epoux Clan : [Vamps] Race : Guerisseuse Date d'inscription : 16/07/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Lun 21 Aoû - 9:54 | |
| Lentement, il glisse de l’ombre jusqu’à sa victime Un bref instant, il se demande à quoi cela rime Toujours le même rituel, le même crime Et soudain sa soif l’anime
Il saissit sa proie par derrière Plantent ses crocs dans la jugulaire Et suce ce sang tellement nécessaire Pour prolonger cette vie amère
Une fois revigouré par cet acte Son corps nerveux se décontracte Il repense au Diable et à leur pacte C’était il y trois cents pour être exacteC'est domage qu'il y est ce vers là : Pour prolonger cette vie amère Mais j'ai rien trouver pour remplacer ce vers si quelqu'un a une idée. | |
| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Dim 15 Oct - 11:40 | |
| Paroles de chansons d'une vraie Vamps (j'ai nommé Robert la chanteuse) : - Citation :
- Robert
À la guerre comme à la guerre Paroles: Amélie Nothomb. Musique: Mathieu Saladin 2002 "Celle qui tue" © Ed. Arapao
Je pars à la guerre Dans mon armure Je pars à la guerre En tenue de combat Je n'aimerai pas Etre à ta place Tu crois me connaître Tu n'en reviendras pas
Attends-toi à mourir A la guerre comme à la guerre Tous les coups sont permis Très cher! Tu ferais bien d'avoir peur A la guerre comme à la guerre Tous les coups sont permis Très cher!
Quand mon épée plongera Dans ta poitrine ô mon amour Je pousserai un cri de joie J'attends ça !
Tu pars à la guerre Dans ton armure Tu pars à la guerre En tenue de combat Ta fière allure Me fait sourire Je sais que c'est toi Qui mordra la poussière
{Refrain:} Attends-toi à mourir A la guerre comme à la guerre Tous les coups sont permis Très cher ! Tu ferais bien d'avoir peur A la guerre à la guerre Rendez-vous en enfer Très cher !
Quand tu me demanderas grâce A genoux, ô mon amour Je pousserai un cri de joie Tu verras - Citation :
Robert Sans domicile Sorcière Paroles: Amélie Nothomb. Musique: Mathieu Saladin 2002 "Celle qui tue" © Ed. Arapao
Sorcière, Transforme-moi en citrouille Après minuit, je m'enrage Je veux tuer mon amant Je suis en état de nuire Change mes ongles en velours Ou je lui arrache les yeux Emmène-moi loin d'ici Pour que je sauve sa vie Ah, ah, ah, ah, ah, ah !
Le désir Me donne envie de faire le mal L'amour m'est un crime Je n'ai pas Pas l'innocence Le plaisir Me donne envie d'aller plus loin L'amour m'est un crime Qui jamais Ne me pardonnera
Sorcière Transforme-la en citrouille Cet amant si ravissant Après minuit, j'ai si faim J'ai trop envie de son sang Ma dentition me démange Quand je vois ce cou si blanc Derrière mon visage d'ange Un vampire d'au moins cent ans Ah, ah, ah, ah, ah, ah ! - Citation :
- Robert Juste en fermant les yeux Liste des chansons de Robert L'eau et le ciel
L'appel de la succube I Paroles: Amélie Nothomb. Musique: Mathieu Saladin 2000 "Princesse de rien (2ème édition)" © Ed. D.R.
Toi Au fond de la nuit, tu ne dors Au fond de la nuit, tu t'agites et tu cries Au fond de la nuit, tu as peur Au fond de ton cœur, tu sais bien que c'est moi Qui t'appelle Qui te veux Qui te prends Qui t'adore Qui te hais Qui t'en veux Qui rouvre ta blessure
Toi Il y a si longtemps, ton sang était le mien Il y a si longtemps, tu m'appartenais Pour l'éternité Il y a si longtemps, tu te donnais à moi Il y a si longtemps, tu disais m'aimer Pour l'éternité
Toi Tu as porté mon deuil un temps Puis il a fallu que la vie continue Mais au fond de toi, tu as peur Car tu sais que tu ne m'as pas survécu Tu m'appelles Tu me veux Tu me prends Tu m'adores Tu me hais Tu m'en veux Tu rouvres ma blessure
Toi Jusqu'à l'infini, ton sang sera le mien Jusqu'à l'infini, tu m'appartiendras Pour l'éternité Jusqu'à l'infini, je te boirai la vie Jusqu'à l'infini, je te posséderai Pour l'éternité Jusqu'à l'infini, je te boirai la vie Jusqu'à l'infini, je te posséderai Pour l'éternité | |
| | | Selenza Marraine des Vampiros
Nombre de messages : 1406 Age : 31 Localisation : Aux cotes de son epoux Clan : [Vamps] Race : Guerisseuse Date d'inscription : 16/07/2006
| Sujet: La bibliothèque Dim 17 Déc - 9:15 | |
| Alors que je me balladais en quete d'un nouveau compagnon de jeu :p je vit une porte que je n'avais jamsi vue auparavent : c'était une porte gigantesque de pierre sur laquelle était accroché un écriteau.Malgrès la poussière je parvins a distinguer quelques lettres : bi***ho***q*e!!! Je pris mon courage a deux mains et poussa la porte , je me retrouvai alors dans un vaste salle ronde dont les murs était recouvert de rnagées de livres.Je pris le premier et l'ouvrit : La lune est noire ce soir, Seule dans le cimetière j'erre Parmis les tombes, je suis une étrangère Et j'ai abandonné tout espoir. Tu t'avances et je me raidis, Tu approches par derrière Je me retourne et mon regard devient amer Bientôt tu me prendras la vie. Une larme roule sur ma joue Et ton doigt pâle la récupère Tu m'enlaces, tes bras me serrent Tes crocs effleurent mon cou Tu es là, devant moi, si élégant Ta froide morsure en moi génère une exaltation comme le début d'une nouvelle ère Tu es si terrifiant, si fascinant Déjà dans les ténèbres je sombre Tu me portes et je vois la peau de tes bras clairs Comme si tu possédais une lumière Et tu me poses sur un autel perdu entre les ombres Maintenant je suis une des épouses vierges de la nuit, J'aperçois une victime et à toi je me réfère Comme toi dorénavant le sang je vénère Car à présents, nous sommes les éternels maudits. La vampire s'éveille dans la nuit Malgré sa fatigue elle sourit C'est une nouvelle personne qui gît dans ce caveau A présent qu'elle a endossé son ténébreux manteau. Sous les rayons lumineux de la lune D'amour pour le sang elle se consume Et de ses yeux couleur rubis Elle transperce les ténèbres de la nuit. D'un pas alerte, elle sort du cimetière C'est le début d'une nouvelle ère Elle s'avance dans l'obscurité Qui sera à jamais son alliée Désormais c'est dans les flammes de Lucifer Qu'elle purifiera sa chair Et dans le sang de ses victimes Qu'elle composera ses rimes. C'est par une chaude nuit Où ne règne pas un bruit Que je l'aperçois Avec son fragile minois Tous mes sens Se mette en transe Le sang de ma victime M'appel de façon sublime La soif s'empare de moi Dans peu de temps tu seras à moi Je pense à ce doux moment Que je vivrais intensément Dans un courant d'air me voila près d'elle Jouant de mon ténébreux charme Ma victime se damne Et je m'empare d'elle Ma bouche se fait pressante Telle deux épines mes dents fendent cette peau appétissante Et tout en me délectant de ce nectar divin Je sens l'étincelle de ma victime qui s'éteint. Relâchant mon étreinte le corps sans vie de cet individu Tombe à terre dans un bruissement de tissu Ce sang ainsi absorbé bouillonne en moi Et me redonne un peu d'humanité apparente sous mon air narquois Me voici enfin rassasié, je peut m'en retourner vers ma quête d'aventure Mais également vers ma solitude. Tel un seigneur dans la nuit Ton charme me séduit Ta beauté envoûtante Fais de moi ta servante Quand tu apparais au clair de lune D'amour pour toi je me consume Ta douce peau blême, Tes yeux d'ébènes, Tout ton être Fais de moi un spectre Ô mon aimé Feras tu de moi un jour ta bien aimé Mon plus profond désir Est que ce don puisse nous réunir La noirceur de ton âme Est pour moi une flamme Donne moi ce langoureux baiser Donne moi cette morsure qui donne l'immortalité Fais de moi cet impitoyable prédateur Dont la beauté glacé Ne peut dissimuler Une âme de tueur Nous serons enfin lié Et dans notre sillage Il n'y aura que douleur et carnage Nul ne sera épargné C'est dans les flammes de l'enfer Que nous serons unis Caché de la lumière A jamais et pour l'infini Seule dans un café, une jeune femme sirote son verre Son visage angélique trompe les imprudents Car cette charmante couverture cache une âme noire... C'est un livre piégé, fuyez pendant qu'il est temps Ensorcelante, elle a repéré sa prochaine victime... Lui aussi l'a remarqué, il semble déjà conquis Elle se lève alors et part vers la sortie Dans une ruelle sombre, il tente de la rattraper La belle a le pas rapide, il se met à courir Quand soudain il sent une main l'attirer : C'est la belle, qui arbore un étrange sourire Elle le saisit alors à la gorge, Et dans une étreinte mortelle, boit son sang Mais soudain la belle se recule, l'air méfiant Minuit sonne, quelque part dans une ruelle La belle vampire comprend son erreur... C'est un démon qui se tient devant elle Et voilà maintenant que sonne son heure.. . | |
| | | Karla VAMPS
Nombre de messages : 286 Age : 41 Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 22/12/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Dim 24 Déc - 11:16 | |
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| | | Karla VAMPS
Nombre de messages : 286 Age : 41 Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 22/12/2006
| Sujet: Re: Un peu de poésie Mar 26 Déc - 16:09 | |
| LES VAMPIRES DU TROISIEME MILLENAIRE
Les Vampires du troisième Millénaire N'ont vraiment plus peur de la lumière Ils prennent des vacances au soleil de la Californie Ils n'ont plus cet aspect pâle, ils ont le bronzage uni.
Les Vampires du troisième Millénaire Souhaitent être reconnus à part entière Ils en ont marre de se cacher Ils en ont marre d'être traqués.
Les Vampires du troisième Millénaire En ont marre de mordre la poussière Ils ont décidés de se dépoussiérer En prenant un bain ensanglanté.
Les Vampires du troisième Millénaire Portent des costumes et des cravates aux couleurs claires Ils en ont marre du noir misère Ils ont des mobiles aux couleurs chair.
Les Vampires du troisième Millénaire Sont informaticiens ou bien poètes Les Vampires du troisième Millénaire Ne sont pas ceux à qui l'ont pense !
Jolie poeme de Anne Guivarc'h | |
| | | Karla VAMPS
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| | | | Selenza Marraine des Vampiros
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| Sujet: Re: Un peu de poésie Ven 5 Jan - 16:59 | |
| Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abime, Ô beauté ? ton regard ,infernal et divin, Verse confusément le bienfait et le crime, Et l'on peut pour cela te comparer au vin. Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore; Tu répends des parfums comme un soir orageux; Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore.
Charles Baudelaire | |
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| Sujet: Re: Un peu de poésie | |
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| | | | Un peu de poésie | |
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