| | Qui sommes nous ? Vampires & Légendes | |
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Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Lun 8 Mai - 22:59 | |
| Nous sommes avant tout des vampires... C'est quoi des vampires ? - Citation :
- Un vampire est dans le monde occidental un mort-vivant condamné à boire du sang pour survivre. Cependant, l'archétype du monstre buveur de sang existe dans le monde entier et remonte à la plus haute antiquité (voire la préhistoire). Cet article cependant se limitera au monstre occidental.
Même ainsi (et sans prendre en compte les tueurs en séries et autres criminels notoires), il faut distinguer plusieurs vampires :
* le vampire historique * le vampire littéraire (et, par extension, cinématographique) * le vampire moderne, qu'il s'agisse d'un comportement culturel ou bien des « vrais vampires » (dans lesquels on peut ou non ranger quelques cas médicaux)
Selon les mythes et légendes, le vampire est le cadavre d'un individu qui, pour diverses raisons variant avec le lieu et la légende, n'a pas vécu, n'est pas mort, et/ou n'a pas été enterré chrétiennement. Ne pouvant trouver le repos éternel, il sort la nuit de son caveau et va sucer le sang des vivants pendant leur sommeil, généralement sa famille, proches, voisins, ou ceux qui lui ont causé du mal mais ce n'est pas toujours le cas (ils peuvent boire du sang animal). Dans nombre de versions modernes, quelqu'un peut devenir vampire, soit en étant mordu (parfois seulement mordu profondément) par un autre vampire et en étant ainsi vidé de son sang, soit en étant mordu, vidé de son sang puis ensuite en buvant un peu du sang du vampire qui lui a sucé le sang.
Facultés prêtées aux vampires
Selon les mythes, légendes ou auteurs, le vampire a des forces et des faiblesses différentes.
* ne supporte pas la lumière du soleil. C'est en fait une invention de Henrik Galeen, le scénariste de Nosferatu le Vampire. Apparition : 1922 [1] Mais il faut remarquer que le vampire a une activité strictement nocturne, même si, traditionnellement (dans les cas d'exhumations de supposés vampires, ou même le roman Dracula), la lumière du soleil ne le détruit pas, on n'a jamais vu un cas de vampire qui, de jour, ressemble à autre chose qu'à un cadavre ordinaire. * faculté de se transformer en animal (loup, chauve-souris) ou en brume. D'autres formes lui sont prêtées parfois surprenantes : grenouille, araignée, parfois même légumes et autres objets inanimés * se nourrit de sang. Là encore, dans de nombreuses légendes, le vampire ne se nourrit pas que de sang, mais aussi d'excréments humains et de chair, même de la sienne propre : comme tous les morts vivants, le vampire pratique en effet l'automastication de sa chair et de ses vêtements (cf. La Mastication des morts, un ouvrage du Moyen Âge relatant des linceuls retrouvés mâchonnés) * lire dans les pensées * ne se reflète pas dans les miroirs * ne peut franchir un seuil sans y être invité * est immortel, ne peut être tué que par un pieu dans le cœur suivi d'une décapitation et d'une crémation (plusieurs variantes) * ne peut franchir l'eau courante * un crucifix le repousse * l'ail l'indispose * l'eau bénite le blesse * libido exacerbée, durant laquelle il aime faire couler le sang (hématodipsie). La suite ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vampire#Facult.C3.A9s_pr.C3.AAt.C3.A9es_aux_vampires
Dernière édition par Seytahn le Sam 6 Nov - 22:07, édité 5 fois | |
| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
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| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Sam 13 Mai - 15:57 | |
| hé hop une documentation sur les Vampire que nous avait livré Lys Noir : - Lys Noir a écrit:
Les Vampires
Fantôme ou non-mort qui suce le sang. Le vampirisme existe au moins depuis l'Ancienne Egypte. Les vampirologues actuels croient que le premier vampire était Lilith, reine de la Nuit et mère des Démons, première tentative de Jéhovah pour fabriquer la femme. Avec le contact immonde de ses lèvres sur la gorge de quelque infortuné mortel et la piqûre de ses dents pointues commence l'épopée des vampires.
On trouve surtout des vampires au pays des Magyars, qui occupent des parties de la Hongrie et de la Roumanie actuelles. Le mot vampire vient du magyar vampyr. Les vampires du Moyen-Orient arrivèrent dans la région en profitant peut-être des invasions turques. Le développement des transports au cours de ce siècle a permis aux vampires de se multiplier au cours des guerres mondiales,même si l'on dit qu'ils ne peuvent pas traverser les mers. En fait, ils peuvent le faire sans crainte pour peu qu'ils remplissent leurs poches d'un peu de terre de leur tombe. Il n'y a aucun rapport entre les vampires et les chauves-souris « vampires » (Desmodus ruJus) d' Amérique du Sud. Ce sont les chauves-souris suceuses de sang qui tiennent leur nom des vampires et non le contraire. Le véritable vampire apparaît toujours sous la forme d'un homme ou d'une femme.
Le vampirisme se transmet par le fameux « baiser du vampire » qui s'applique à la gorge, contre la carotide. Avec une habileté surprenante, les dents-scalpels duvampire percent l'artère, libérant le germe du vampirisme qui donne aussi l'immortalité. Le vampire boit son content de sang chaud puis, grâce à un procédé que les savants ne peuvent pas s'expliquer, referme la blessure qui se cicatrise immédiatement et devient une petite marque rouge. Fidèle à sa proie, le vampire revient boire son sang. Le donneur involontaire décline, maigrit, devient squelettique et finit par mourir. C'est alors que le baiser maudit montre toute l'étendue de son pouvoir. La victime devient vampire et, à son tour, sort de la tombe pour chercher ses victimes, continuant le cycle infernal.
On doit pourtant remarquer que la victime ne meurt pas toujours. Parfois, l'effet du baiser est si puissant qu'elle devient vampire elle-même de son vivant. On dit parfois que les vampires apparaissent sous forme d'animaux, notamment de chauve-souris, pour se glisser dans la chambre de leur victime, mais ce n'est guère probable. Un vampire, qui possède à la fois les attributs d'un fantôme et d'un humain, peut traverser tous les obstacles et se manifester ensuite sous une forme humaine solide. Jonathan Harker, qui était la victime du comte Dracula (Stoker, Dracula), a décrit très clairement la façon dont lui est apparue un vampire femelle : un tourbillon de poussière voltigeant dans un rayon de lune est entré dans sa chambre et s'est changé en jeune femme.
On peut démasquer facilement un vampire. Si l'on soupçonne un mort, il faut ouvrir sa tombe et inspecter le corps. Un cadavre de vampire, même s'il a plusieurs siècles, a l'aspect d'un être humain en bonne santé. S'il n'a pas bu de sang depuis longtemps, il est pâle et exangue mais son pouls bat faiblement. Si, au contraire, il en a été nourri récemment, il a les joues empourprées, les lèvres rouges, les cheveux abondants et brillants, la peau douce et souple. S'il ouvre les yeux, il fixe ses observateurs d'un regard hypnotique, qui dénote une froide intelligence. Le seul moyen de neutraliser ce genre de vampire est de le mettre dans une nouvelle tombe, creusée de préférence à un croisement d'allées. Et, lorsque le cadavre est en terre, il faut lui transpercer le coeur avec un pieu de bois. Le vampire restera immobile pendant l'opération si on l'a transporté entre le lever et le coucher du soleil.
Les vampires ont toujours des dents tranchantes, des oreilles pointues, les paumes des mains poilues et l'haleine fétide. Leur régime leur donne une apparence de grande vitalité qui diminue s'il leur arrive de manquer de sang. Si l'on soupçonne quelqu'un de vampirisme, il faut l'arroser d'eau bénite. Il se mettra à hurler, comme si on l'avait brûlé à l'acide.Se débarrasser d'un vampire lorsqu'il est éveillé n'est pas une mince affaire : son coeur doit être arraché et brûlé.
Il faudrait que les communautés envahies par les vampires prennent des mesures de protection. A l'enterrement d'une personne tuée par un baiser de vampire, les personnes en présence doivent jeter des graines de pavot à l'intérieur du cercueil, refermer celuici, attacher tout autour d'une corde à noeuds et poser une branche d'arbrisseau épineux sur le couvercle avant de mettre le cercueil en terre. Tous les chefs de famille devraient mettre un crucifix et des gousses d'ail au-dessus des lits de la maison et avoir un « jardin de vampire ». Un tel jardin comporte, des rosiers sauvages, de l'ail, de la ciguë et de l'armoise. Les vampires qui détestent l'odeur et le contact de ces plantes ne s'approcheront pas de la maison. Si l'on prend ces précautions, les vampires partiront et iront envahir une autre communauté.
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| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
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| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Lun 15 Mai - 23:25 | |
| - Citation :
- Succube
Un ou une succube (mot masculin mais utilisé également au féminin, du latin classique suc, « sous », et cubare, « coucher », donc « qui couche sous ») est un démon qui prend la forme d'une femme pour séduire un homme durant son sommeil; elles servent Lilith et ont pour mode d'action la séduction des hommes. Son pendant masculin est l'incube. Des légendes racontent que le ou la succube prendrait l'apparence d'une femme défunte et, faisant croire à la résurrection de celle-ci, s'accouple avec son bien aimé.
La principale croyance entourant ce démon dit que l’accouplement avec cette créature prend pour la victime l’apparence d’un songe ou d’un cauchemar: le trouble de paralysie du sommeil serait à l'origine des récits d'attaques de succubes au Moyen Âge.
Les succubes et les incubes sont des personnages pittoresques que l'on croise avec plaisir dans certains jeux, tels que nethack, ou encore dans des jeux de type Donjons et Dragons, comme Neverwinter Nights
Le film de 1965, Incubus, le second et dernier long métrage réalisé en espéranto, met en scène un incube et des succubes. - Citation :
INCUBE Un incube (du latin classique inc, « sur », et cubare, « coucher », donc « qui couche sur ») est un démon à l'apparence masculine qui abuse des femmes endormies. Son pendant féminin est le succube.
L'incube n'ayant pas de propre semence, a pour stratagème procréatif sa transformation en Succube, de "coucher" avec un homme pendant son sommeil afin de lui récolter sa semence et de la redistribuer en tant qu'Incube à une femme endormie. Les enfants (démoniaques) nés de cette liaison portent les noms de Kilcrops, Rocots ou "enfants changés"; ceux-ci, de maigre constitution, hurlent au simple toucher et rient diaboliquement à la survenue du moindre malheur.
Le trouble de paralysie du sommeil serait à l'origine des récits d'attaques d'incubes au Moyen Âge.
Les incubes et les succubes sont des personnages pittoresques que l'on croise avec plaisir dans certains jeux, tels que nethack.
Le film de 1965, Incubus, le second et dernier long métrage réalisé en espéranto, met en scène un incube et des succubes.
Incubus est également un groupe de musique rock. - Citation :
- Stryge
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Les stryges (du grec strigx, « oiseau de nuit »), sont des démons femelles ailées, mi-femmes mi-oiseaux, qui poussent des cris perçants. Elles apparaissent dès l'Antiquité dans la croyance romaine (les premiers textes portant sur le sujet ont en effet été écrits en latin et semblent se référer à une ancienne croyance populaire).
Les stryges s'en prennent essentiellement aux nouveaux-nés, soit qu'elles sucent leur sang, soit qu'elles les enlèvent de leurs serres crochues... Elles sont pour cela souvent confondues avec les vampires. Elles sont également associées aux cimetières. Selon Pline, elles empoisonnaient les enfants avec leur lait.
Le mot « strige » servit aussi d'injure dans le monde romain.
Les Saxons étaient convaincus que les stryges mangeaient ou suçaient le sang des vivants et pour s'en préserver, il fallait à tout prix brûler les stryges qu'ils avaient surprises et en manger la chair.
Chez les arabes, la stryge prend le nom de goule (ou ghole) et se repait de la chair corrompue des cadavres. - Citation :
- Goule
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La goule (de l'arabe ,الغول, "al-ghûl", le démon ) est une créature des mythologies mésopotamiennee et arabes. Dans le folklore arabe, les goules sont l'engeance du démon Iblis et sont reconnaissables à leurs pieds fourchus, seul élément constant de leur apparence puisqu'elle peuvent changer de forme, prenant le plus souvent l'apparence d'une hyène ou celle d'une femme. On la rencontre dans les cimetières où elle déterre les cadavres pour s'en nourrir et dans d'autres endroits peu fréquentés. La goule hante aussi le désert sous les traits d'une jeune femme et elle devore les voyageurs qui succombent à ses appels, non sans rappeler les sirènes du récit de l'Odyssée. De nombreux récits terrifiants destinés aux enfants ont pour acteur principal une goule dans les pays du maghreb.
Ce personnage a été repris dans la mythologie occidentale et popularisé dans la série de jeu Donjons et Dragons. De nouvelles caractéristiques sont apparues. Cette créature descend de la lamie et de l'empuse ; elle possède le pouvoir de paralysie. Elle peut parfois aspirer le sang comme un vampire dans le jeu Vampire. Elle se transforme en femme afin d'attirer ses victimes. Elle n'est cependant ni homme, ni femme, ni bête, ni humaine selon Edgar Allan Poe. L'auteur de récits fantastiques H.P Lovecraft leur donne une certaine intelligence, puisqu'il les fait converser avec des vivants.
Une étoile dont la brillance apparente est variable a été nommée d'après cette créature changeante : Algol.
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| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
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| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Lun 15 Mai - 23:30 | |
| - Citation :
- LILITH
Selon les légendes juives, Lilith est la première femme d'Adam. Contrairement à Ève, que la Bible présente comme ayant été conçue à partir du corps d'Adam afin qu'elle lui soit soumise (on s'accorde souvent à voir en ce mythe une justification du patriarcat de l'époque), Lilith aurait été formée à partir d'argile comme Adam et serait donc davantage "égale" à lui, plaçant la femme dans un statut d’égalité face à l’homme.
Lilith est vraisemblablement l'écho de ce qui était considéré comme une fée malfaisante (Lamashtu) dans la tradition persane et a été repris par la tradition juive aux temps de Babylone. Déesse-serpent, déesse ailée, pour Marija Gimbutas elle correspond à la Déesse mère dont on retrouve la trace depuis le paléolithique supérieur. On la retrouve également dans la déesse-aux-serpents de la civilisation minoenne, mais également sous les traits d'Isis, la déesse ailée de l'Égypte ancienne. À partir des temps bibliques, elle est une représentation symbolique d'un matriarcat préexistant, supplanté par l'avènement du patriarcat.
Elle est décrite ou perçue comme une maîtresse femme qui a un fort ascendant sur Adam et a un appétit sexuel considérable. Adam se serait séparé d'elle parce qu'il ne souhaitait pas pratiquer les relations sexuelles en dehors d'un nombre limité de positions (en particulier, la position du missionnaire qui impose à la femme une position inférieure qui ne convient pas à Lilith).
Lilith fuit alors sur les bords de la mer Rouge où elle commence à avoir des relations avec le Démon ou avec des démons. Rejetée dans l'abîme au fond de l'océan, elle demeure ensuite dans les profondeurs où des objurations tentent de l'y maintenir pour l'empêcher de troubler la vie des Hommes sur terre.
La première apparition de ce personnage semble être un recueil du XIe siècle av. J.-C., l'alphabet de Ben Sira.
Lilith fonctionne alternativement comme image du démon sexuel et comme femme fatale, là où Ève est davantage vue comme la femme idéale.
En tant que femme supplantée ou abandonnée au bénéfice d'une autre femme, Lilith représente les haines antifamiliales, la haine des couples et des enfants. Elle dévore les nouveaux-nés, dévorée elle-même par la jalousie.
Lilith est aussi considérée comme la compagne de Lucifer, dont les servantes sont appelées succubes.
Lilith est présente chez d'autres peuples sémites, notamment en Mésopotamie ancienne, sous les formes Lilītu (pendant féminin de Lilū), et Ardat-lilī.[/i]
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| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
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| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Jeu 25 Mai - 11:47 | |
| Bon. Voici d'autres documents à propos de Lilith ( puisqu'elle hante notre Cabaret en ce moment), entité féminine des temps les plus anciens, oubliée puis démonisée et censurée pendant les pèriodes de "chasse aux sorcières", et de nouveau mise au gout du jour, voire adulée par des courants féministes ( elle revendiquait selon les anciennes légendes une "parité", estimant avoir droit à une place égale à celle de l'homme) ou des courants de sociétés de magie noire ou "rouge" ( j'en découvre tous les jours avec Lilith, je n'imaginais rien de tout cela et je trouve ça fort interessant au niveau symbolique de notre image de VAMPS). Je dis quand même " à prendre avec recul", toute adoration induisant un manque de jugement objectif. Par contre je n'ai rien trouvé d'intéressant à propos de Samaël, son légitime compagnon. Lilith, mère de démons - Citation :
Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme, O Beauté ? Ton regard, infernal et divin, Verse confusément le bienfait et le crime, Et l’on peut pour cela te comparer au vin.
Tu contiens dans ton œil le couchant et l’aurore, Tu répands des parfums comme un soir orageux ; Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore Qui font le héros lâche et l’enfant courageux,
Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ? Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ; Tu sèmes au hasard la joie et les désastres, Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.
Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ; De tes bijoux, l’Horreur n’est pas le moins charmant ; Et, le Meurtre, parmi tes plus chères breloques, Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.
L’éphémère ébloui vole vers toi, chandelle, Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau ! L’amoureux pantelant incliné sur sa belle A l’air d’un moribond caressant son tombeau.
Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe, O Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu ! Si ton œil, ton sourire,ton pied, m’ouvrent la porte D’un Infini que j’aime et n’ai jamais connu ?
De Satan ou de Dieu, qu’importe ? Ange ou Sirène, Qu’importe, si tu rends, - fée au yeux de velours, Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! – L’univers moins hideux et les instants moins lourds ?
Baudelaire Il nous faut remonter en période assyrio-babylonienne, pour retrouver les fondements du mythe de la première femme, Lilith, cette mère obscure qui sous diverses apparences, plane à travers l’espace et les rêves des hommes, à la fois séductrice et envoûtante, vampire ou succube, mais toujours effrayante. Dotée d’une imagerie très variée, ce qui nous éclaire sur la notoriété de son caractère de démon, c’est souvent sous les traits d’une superbe femme nue, parée d’une longue chevelure ondoyante, qu’elle est représentée, une vulve se dessine sur son front, ses jambes prennent la forme de serpents, et pour couronner sa majesté deux ailes lui confèrent un aspect prodigieux. Une autre image de Lilith, est celle d’une belle femme, coiffée d’une tiare, aux pieds et aux ailes d’oiseau rapace, elle est accompagnée d’une lionne et de chouettes. Dans la magie gnostique, c’est vêtue de noir et assise sur un globe de même couleur, qu’elle représente une des configurations de la Déesse mère, celle là même qui préside aux plaisirs charnels. Ses qualités de déesse de l’amour et de la mort en on fait une divinité très conjurée dans la magie sexuelle. De nombreuses incantations retrouvées dans de vieux ouvrages attestent de sa notoriété. Il est demeuré une invocation à Lilith, qui serait le texte délivré en 1592, par une entité inconnue, à Sir Edward Kelly, l’assistant de John Dee, celle-ci lui aurait été donnée lors d’une séance de vision astrale. Le nom même de Lilith représenterait les ténèbres, l’obscurité : Leila ou Lavlah c’est la nuit, en conséquence le noir, pareillement à ces nombreuses Vierges Noires, parentes de Lilith, telles Isis, Kali, Sarah la noire, Marie l’Egytienne, dont les lieux de cultes étaient souvent établis sur l’emplacement d’anciens sites initiatiques, nous retrouvons là, le lien qui unit les anciennes déesses de vie, de mort, de fécondité et de forces telluriques, bien antérieures au christianisme. Il est vrai que le noir effraie, nous entrons dans le monde obscur, cependant, étudié sous un angle plus symbolique, nous devons admettre que le noir est indubitablement l’emblème d’une science secrète, la preuve en est que le noir est la couleur du Grand Œuvre alchimique (l’œuvre au noir représente la phase de séparation et de dissolution de la matière. Pour les alchimistes, ceci constitue la partie la plus délicate du Grand Œuvre « Elle symbolise les épreuves de l’esprit se libérant des préjugés ». C’est avec Agrat, Mahalath et Naamah, que Lilith passe pour être une des mères des démons, elle serait entre autre dans une tradition la mère d’Ormuzd ou Hormiz, dans une autre légende, c’est Asmodée, Prince des Démons qui est son fils. Alors que Lilith n’est presque pas mentionnée dans la Bible, il nous faut consulter le Talmud et le Zohar, pour mieux connaître son histoire, elle apparaît alors sous la forme d’une créature démoniaque à visage de femme, dotée d’ailes et portant de long cheveux. Ainsi la reconnaissent différents passages du Talmud qui parle d’ « un fœtus ailé comme Lilith », on dit encore d’une femme qu’ « elle laisse pousser ses cheveux comme Lilith ». Dans tous les cas, elle est définie comme une créature essentiellement nocturne, c’est elle, également, que décrit le « Testament de Salomon », (ouvrage grec du IIIè siècle de notre ère, dérivé probablement d’un écrit ésotérique judéo-héllénique), elle y est définie comme errant à travers le monde et se présentant sous des dizaines de noms, pour rendre visite aux femmes en couche et s’efforcer d’étrangler leur enfant nouveau-né, ce sont par ailleurs ces deux atrocités qui lui valurent sa mauvaise réputation, il était de ce fait pratique courante de protéger les femmes en couche et les nouveaux-nés par des amulettes qui fixées aux murs des chambres et au dessus des lits étaient sensées l’éloigner. Il était aussi d’usage jusqu’au XVIè siècle, en Europe centrale, d’éveiller les enfants qui souriaient dans leur sommeil : on craignait qu’ « ils ne jouent avec Lilith », celle-ci avait la réputation de les emporter avec elle dès qu’elle les avait séduit. Nous retrouvons dans le Vendidâd (l’un des livres de Zoroastre), un passage qui serait considéré comme l’une des bases du mythe juif de Lilith : « l’homme qui se souille involontairement pendant la nuit, est censé avoir eu des relations avec une succube qui concevra de lui. A moins qu’il ne récite certaines formules à son réveil, l’enfant appartiendra aux démons ». Lilith préside également à l’acte sexuel et dirige les incubes et les succubes, pousse les femmes à jouir de leur corps, et leur donne passions et orgasmes érotiques. Lilith la séductrice assaille également les hommes, qu’elle provoque à de maléfiques rapports. Voici un texte emprunté à Johann Jakob Schudt qui raconte en 1717 : « Les Juifs de Francfort croient fermement que lorsque le sperme échappe à un homme, il formera de mauvais esprits avec l’aide de Mahalath et Lilith, mais qu’ils mourront en leurs temps. La semence que répand à terre la masturbation, féconde Lilith et lui engendre des fils ». Les récits concernant ces créatures étaient très fréquents au Moyen-Age et à la Renaissance, et l’on estimait couramment que les tentations physiques et les satisfactions qu’elles offraient aux hommes imprudents entraînaient ceux-ci dans le monde obscur de la sorcellerie. Cette crainte des succubes a été omniprésente jusqu’au 20 è siècle, l’exemple le plus marquant étant sans aucun doute celui d’Huysmans, celui-ci était allongé sur son lit, il fut alors réveillé, victime d’un rêve érotique très intense, il eut juste le temps d’apercevoir un succube qui s’évanouissait dans les airs. Le désordre de ses draps, l’empreinte qui s’y dessinait, le convainquirent de la présence physique du démon qui avait passé la nuit à ses côtés. Dans la démonologie occidentale, Lilith est la Reine des Striges, ces démones vampires, ailées, munies de serres de rapaces, qui attaquent les hommes et les détruisent après leur avoir procuré des plaisirs érotiques, au Moyen Age, l’image de la Strige était synonyme de Goule et de sorcière, celles-ci étaient accusées de faire disparaître les enfants et de les tuer dans le but d’utiliser leur chair et leur sang pour la confection de philtres et de maléfices. Néanmoins, la légende qui a engendré un véritable « mythe de Lilith » est la traduction d’un passage du livre kabbalistique nommé « L’Alphabet de ben Sirah », ouvrage datant du XIè siècle. Voici les éléments mythiques auxquels fait appel l’alphabet de ben Sirah (J. Bril) : « Les deux premiers partenaires humains furent Adam et Lilith, ils avaient été créés de manière à répondre à un désir manifeste du Créateur : il y aurait égalité de droits entre l’homme et la femme. La tradition talmudique affirme même qu’ils avaient été créés unis par le dos. Entre Adam et Lilith, un conflit naquit bientôt, dont le prétexte, fut la manière dont ils feraient l’amour – qu’elles seraient les positions respectives de l’un et de l’autre ? – dissimulant ainsi de façon symbolique le conflit latent des prétentions à la suprématie sociale. Lilith contesta les revendications de son mari à être le chef de famille, faisant ressortir l’équivalence de ses droits au sein du couple, équivalence résultant des conditions mêmes de la création. Adam maintint son intransigeance, affirmant qu’il était le seul maître et la situation ne fit que s’aggraver. Lorsque Lilith se fut rendue à l’évidence que l’entêtement d’Adam était sans espoir, elle se résolut à l’ultime démarche possible : elle invoqua le nom de l’Ineffable. Elle reçut alors miraculeusement des ailes et s’en fut par les airs hors du Jardin d’Eden. Le cœur brisé, Adam implora le Tout-Puissant : « Maître du monde, dit-il, la femme que Tu m’as donnée s’est envolée ! », Le Créateur, ému de la détresse d’Adam, envoya trois anges à la recherche de Lilith : Snwy, Snsnwy et Snglf, afin de la persuader de retourner à son foyer auprès de son mari. Lilith ne voulut rien entendre, même après que les anges lui eurent rapporté la sentence du Seigneur : elle mettrait au monde de nombreux enfants et cent de ses fils devraient mourir chaque jour. Désespérée par l’effroyable cruauté du châtiment, elle pensa mettre un terme à son malheur en se jetant dans la Mer Rouge. Mus par le remords, les trois anges lui accordèrent alors en compensation de la rigueur du jugement, qu’elle aurait tout pouvoir sur les enfants nouveau-nés, pendant huit jours après leur naissance pour les garçons, pendant vingt jours pour les filles, en outre, elle jouirait d’un pouvoir illimité sur les enfants nés en dehors du mariage. Toutefois, elle devrait s’engager à perdre ces pouvoirs chaque fois qu’elle verrait sur une amulette l’image de ces anges. Lilith la réprouvée n’avait cependant rien perdu de sa séduction. Il arriva qu’elle rencontra un jour Samaël, maître des anges déchus, qui la trouva en train de se lamenter sur ses erreurs et sa solitude et il tomba amoureux d’elle. D’accord avec Lilith sur la question de l’égalité des sexes et de la similitude qui existaient entre eux, ils ont deviendront époux, ainsi, Samaël s’installa avec elle dans la vallée de Jehannum, le Gehenne ». Pour désigner davantage le rôle néfaste du couple maudit, le Talmud désignera Samaël du nom d’Adam-Bélial – dans lequel la racine bel est évocatrice de désolation et d’anéantissement. De son union avec Samaël, elle deviendra la Reine des forces du mal, Reine de Saba et immortelle. Si à sa naissance, Lilith était ornée de toutes les vertus, la légende lui imposera un destin maléfique pour l’humanité, mais surtout pour les autres femmes. A une époque où beaucoup de portes sont ouvertes à notre connaissance, où beaucoup d’écrits sont à notre portée, Lilith a repris la place qu’elle n’aurait pas dû quitter, de nombreux écrivains et peintres de génies l’ont ressuscitées, Victor Hugo dans « La Fin de Satan », en fait la fille ainée de Satan, elle apparaît notamment dans « le gibet », créature obscure qui surveille la tragédie du Golgotha : « Et plus tard les soldats, contant après l’arrêt Comment ils avaient pris Jésus de Nazareth, Dirent qu’ils avaient vu, sur la montagne sombre, La Fille de Satan, la grande femme d’ombre, Cette Lilith qu’on nomme Isis au bord du Nil ». Anatole France quant à lui, dans « La Fille de Lilith », nous conte l’histoire d’une des filles de Lilith immortelle qui voudrait que la mort vienne combler la jouissance de la vie. Voici l’image que nous en fait Marcel Schwob : « Alors il aima Lilith, la première femme d’Adam, qui ne fut pas crée de l’homme. Elle fut faite de terre rouge, comme Eve, mais de matière inhumaine ; Elle avait été semblable au serpent, Et ce fut elle qui tenta le serpent pour tenter les autres… ». Arthur Machen développe le mythe dans sa nouvelle fantastique « Le Grand Dieu Pan », où Lilith, fille de Satan est l’infernale créature qui mène le drame. « Les hommes qui la rencontrent n’appartiennent plus à la terre….Ils ont ouvert le Livre des mémoires pour prouver l’existence du Diable. Des siècles d’histoire, nous ont prouvés que la figure et les traits caractéristiques de la première femme, furent déformés, et, de mythes en légendes, d’un continent à l’autre, d’un nom à l’autre, elle a été récupérée de façon tendancieuse, par divers écrits religieux, ses idéaux ont été trompés et bafoués, ce qui découla sur des siècles de domination masculine, cette imagerie, a de la même façon contribué à obscurcir la réputation de toute femme qui oserait se révolter contre le patriarcat. Heureusement, cette situation évolue, mais, ne serait-ce pas grâce à l’ombre de Lilith qui plane au dessus de nos âmes. Rédaction et recherche : Elisandre * Honoré de Balzac – Les Contes Drolatiques – Garnier, 1880. * Jacques Bril – Lilith ou la Mère Obscure – Payot, 1981. * James Georges FRAZER – Le Rameau d’Or – Robert Laffont, 1981. * Colloque de Cerisy – Le Diable – Dervy , 1998. * Joëlle De Gravelaine – Le Retour de Lilith, la Lune Noire * Victor Hugo – La Fin de Satan – Hetzel, 1886. * Arthur Machen – Le Grand Dieu Pan – Crès, 1918. * Mircéa Eliade – Traité d’Histoire des Religions –Payot, 1970. * Mircéa Eliade – Aspects du Mythe – Gallimard, 1963. * Mircéa Eliade – Histoire des Croyances et des Idées Religieuses – Payot – 1978. * Alexandre Haggerty Krappe – Mythologie Universelle – Payot, 1930. * ahema-Nehthys et Anubis – Le Prince de ce Monde – Editions Savoir pour Etre - 1993 * Hervé Rousseau – Le Dieu du Mal – Presses Universitaires de France, « Mythes et Religion », 1963. * G.C. Scholem – Les Origines de la Kabbale – Payot – 1972. Lien : http://www.heresie.com/lilith.htm | |
| | | PrinceNoir Epoux d'Elyra
Nombre de messages : 45 Age : 35 Clan : Tonnerre Race : Undead Date d'inscription : 08/05/2006
| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Jeu 25 Mai - 12:13 | |
| L'origine de la colère de Lilith vis-à-vis d'Adam a une origine plus profonde.
Il s'agit bien en effet d'une conflit ar rapport à l'égalité, mais voici pourquoi :
A l'origine, Dieu créa Adam à partir de la terre, qu'il façonna à son image, nous le savons. Cependant, il aurait créé Lilith de la même façon, avec les modifications la rendant évidamment apte à la reproduction.
Dieu voulu imposer la loi de l'homme, afin que celui-ci domine la femme (Un peu macho, donc, le vieux crouton ^^). Et c'est en invoquant l'argument cité plus haut que Lilith se rebella, puis prit la fuite, refusant l'autorité de l'homme, et donc par là même, la loi divine.
C'est pourquoi, afin de remplacer la compagne disparue, Dieu créa Eve. Mais il ne commit pas la même erreur qu'avec Lilith : il ne la créa pas à partir de la terre, mais à partir d'Adam lui-même (d'un de ses os, pour être précis), afin de légitimer la domination du mâle sur la femme, qui serait sa partie "inférieure".
(c'est d'ailleurs, je viens de me rendre compte, l'explication du texte de Marcel Schwob) | |
| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Jeu 25 Mai - 13:07 | |
| Le conflit entre Lilith et Adam provenait de leur mésentente sexuelle ( tout un symbole) : il lui imposait la position "en-dessous". Cette " prise de position" fut, selon la légende, considérée par Lilith comme une prise de pouvoir, et comme ni l'un ni l'autre ne voulurent céder, elle partit, invoquant le nom ineffable de dieu, des ailes lui poussèrent, elle s'envola, le laissant seul. Adam est allé se plaindre auprès de Dieu, qui envoya trois anges ( nommés différemment selon les interprétations que je viens de me farcir), mais Lilith ne voulait pas revenir. Alors il se conclut un marché ( complexe.... ) : une histoire de sacrifice de progéniture ( d'où son image de tueuse de nourrisson), et exilée, elle rencontra en la personne de Sammaël, ( frère de Satan ?) son égal. Mère des Succubes, je suppose que l'origine de ce mot ( "coucher sur") provient du différent qui a séparé Adam et Lilith. Depuis, Eve représente la femme idéale, fidèle, parfaite et soumise, Lilith un monstre fascinant et répugnant, focalisant tout ce qui attire et fait peur aux hommes, insoumise et indomptable, mais pouvant s'unir en dehors de tout concept traditionnel imposé par la société avec une entité masculine qui est "égale" à elle. Conclusion toute personnelle : ce sont des archétypes, des modèles traditionnels basiques et extrèmes, les archétypes ne devraient être que des exemples non pas à suivre aveuglément mais à utiliser comme des leçons pour notre propre liberté personnelle. En gros imiter Lilith comme Eve serait s'enfermer dans des stétéotypes, même si Lilith représente la liberté. N'empêche plus je la découvre plus je suis surprise par ses correspondances avec mon rp.... voici une doc beaucoup plus poussée ( pour les curieux courageux : http://assr.revues.org/docannexe1572.html | |
| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Lun 21 Aoû - 19:09 | |
| Allez hop, encore un peu de Doc sur les Morts Vivants, ce peuple terrible et magique, ne peut faire de mal : - [aDL]Tom Galin-diplomate a écrit:
- Et une base de donnée ecrite sur les non-vivants:
Abonimation
Creature mort-vivante faite de toutes sortes de cadavres reanime par les liches.Elles sont vivantes au service du mal. Cette creature mesure 3,50m de hauteur et possède plusieurs armes incrustées dans le corps comme des haches ou encore des marteaux. Fait peur a toute creature de taille inferieur a 3m. En combat l'abomination est souvent en premier rang car elle possède une force incroyable et est très resistante.
Détraqueur
Les détraqueurs sont des créatures maléfiques, ils gardent les prisons des enfers où ils peuvent utilisr leur art pour torturer des personnes à l'infini. Leurs visages ne peuvent pas être vu par des personne vivantes, tout leur corp est caché par un manteau noir déchiré. Si un être humain ou une autre créature voyait leur visage, il verrait de la brume noire grisâtre tournoyer dans tous les sens. Ils mesurent plus ou moins 2m50 de haut, portent un manteau noir en mauvais état, porte souvant une faux, les mains et les pieds, qui sont les seules parties du corps visibles sont couverts de lambeaux de peau et on peut meme apercevoir les os en très mauvais état(ce qui trahït la très grande vieillesse des détraqueurs qui étaient avant des humains adorateurs du chaos). La plupart ont plus de 1000 ans Ils sont sujet à l'instabilité le jour et sont directement renvoyés dans leur plan quand ils rentrent dans un lieu saint. Ils sont immunisés à toutes les régles de psychologie Leurs faux sont magiques, elles ont été enchantées par des dieux. Les détraqueurs causent la terreur chez toute les créatures vivantes de moins de 2m50 et la peur chez tout les créatures vivantes Ils ne craignent personne et n'obéisse à aucun demon, ils peuvent tout de même recevoir des ordre des dieux du chaos. Leur baiser de la mort enlève peu à peu la vitalité de la victime. Toute personne qui verra cela, verra de l'énergie sortir de la bouche de la victime et rentrer sous le capuchon du détraqueur.
Dragons de sang
On raconte que le père des dragons de sang fut Abhorash, qu'il était un noble nehekharien réputé et influent, et qui fut un fin bretteur. Il était capitaine de la garde du prêtre roi de Lahmia, et promis fidélité à la reine Neferata peut de temps avant avoir bu à une coupe. En faisant ainsi, son destin était scellé car il avait bu l'Elixir de Neferata et comme elle, devint une créature mort vivante : un Vampire. Abhorash possède le sens guerrier de l'honneur et du devoir et au début n'essaya pas d'apaiser sa soif de sang. Mais il succomba inévitablement aux énergies nécromantiques qui brûlaient dans ses veines et en une nuit, il suça le sang de douze hommes et de douze femmes. On raconte qu'il pleura ses victimes et qu'après quoi, il chassa parmi les nomades des plaines à l'extérieur de la ville plutôt que parmis son propre peuple. Il devint le commandant suprême des armées de Lahmia et reçu le titre honorifique de Seigneur du Sang.
Avec son aristocratie vampirique, la ville de Lahmia vécu en paix. On n'entendit plus parler de corruption à cause de la peur qu'inspiraient les Maîtres Vampiriques au peuple. Le crime diminua à que les assassins trouvaient une mort particulièrement atroces dans le Temple de Sang. Cependant, les vampires faisaient des incursions dans les royaumes des autres prêtres rois où ils chassaient les habitants, dans les rues, la nuit.
L'armée de Lahmia eut quelques victoires contre les prêtres rois avec Abhorash à sa tête, mais les murs de la ville ne mirent pas très longtemps à finalement s'effondrer. Abhorash ne peut empêcher à lui seul la Destruction de sa demeure. Les Pyramides furent détruites, les anciens tombeaux profanés, la bibliothèque mise à sac et brûlée, et même le Temple de Sang, renversé et détruit. Abhorash jura qu'il se vengerait et s'enfuit vers le Nord avec quatre de ses plus dévoués serviteurs vampires. Au cours de ce voyage, Abhorash fut attiré vers une grande montagne qu'il gravit. Une fois au sommet, il rencontra un dragon rouge, avide de tester son habilité martiale, Abhorash dégaina son épée et combatit contre le Grand Ver. Le Vampire parvint à terrasser l'animal et le vida de son sang. En mémoire de ce jour, les serviteurs d'Abhorash prirent le nom de Dragon de Sang et partirent sur les routes du Vieux Monde.
Les Dragons de sang ont l'apparence de guerriers en armure. Leurs armures appartiennent souvent à une époque révolue et comme leurs armes peuvent êtres ornées de symboles et de Runes. Comme les Vampires, les Dragons de Sang sont Mauvais. Ils possèdent pourtant un code de l'honneur que la majorité des autres créatures de son espèce n'ont pas. Ils sont immunisés aux effets psychologiques.
Bien que les vampires Dragons de Sang privilégient la vocation de guerrier, ils peuvent avoir accès à certains sorts. Un dragon de sang atteint parfois la puissance d'un enchanteur et peut jeter des sorts de magie de bataille, de magie nécromantique et de magie noire.
La plupart des Dragons de Sang ne possèdent pas la capacité de métamorphose, probablement du à leur recherche de prouesses martiales et la perte d'une harmonie magique. Cependant, ceux qui le peuvent se transforment en brume tourbillonnante (comme les Necrarques).
Destruction des Dragons de Sang :Comme les Vampires Normaux Procréation des Dragons de Sang : Les Dragons de Sang agissent souvent comme des protagonistes, provoquant des disputes sur un pont approprié ou alors barrent la route pour défier tous les étrangers armés qui l'emprunte. Ils se nourrissent d'habitude de ceux qu'ils on vaincus en combat.
Beaucoup de dragons de sang conservent un sens de l'honneur guerrier. Ainsi, si un guerrier mortel s'avère particulièrement habile et brave, un Dragon de Sang pourrait lui donner le « Baiser de Sang ».
Géant d'os
Le géant d'os est une créature magique formée à partir de restes de géant morts depuis longtemps. Ils sont généralement vétus de loques et utilisent un équipement déterioré. Ils ressemblent aux squelettes d'humains mais sont beaucoup plus grands. Leur taille varie entre 3 et 6 mètres. Les géants d'os sont tellement grands qu'ils causent la peur à toutes les créatures vivantes de moins de 3 mètres. Des coups provenant de géant d'os causent des plaies infectées.
Goules
Les goules sont des humains qui ont acquis le statut de Mort-vivant, de leur vivant, par la pratique malsaine de se nourrir de cadavres. Ce sont des monstres poussant des cris perçants et incohérents, mais qui ne sont dangereux qu'en grand nombre. Les Goules sont parfois vues la nuit près des cimetières ou après une bataille. Elles sont très peu fiables en combat et fuient en baragouinant et en criant si elles semblent devoir perdre le combat. Elles attaquent avec leurs immondes serres, qui leur donnent deux Attaques de Griffes. Les Goules ressemblent aux humains mais ont perdu toute la grâce humaine tant dans leur déplacement que dans leur apparence. Leur corps est flasque et recroquevillé, leur visage est tordu et leur regard méchant, leur dents sont souvent pointues et grandes. Les coups d'une Goule sont venimeux Si l'adversaire d'une Goule se retire du combat et qu'il y a un ou plusieurs cadvres entre le pesonnage, elle ne poursuivra pas le personnage mais s'arrêtera et mangera jusqu'à ce qu'elle soit attaquée.
Liches
Les Liches sont des Nécromants Morts-vivants. ils sont devenus déments, tortueux et tourmentés par des années de labeur maléfique. Leurs fonctions mentales et physiques sont préservées par une puissance magique mais leur corps continue à se décomposer comme s'il était véritablement mort.
Les Liches ressemblent à des Zombies ou à des Goules. Un corps animé en cours de décomposition.
Les Liches causent la Peur et la Terreur chez toutes les créatures vivantes. Elles-mêmes sont immunisées à tous sentiments de ce type.
Les Liches ont des yeux rouges scintillants qui peuvent "Paralyser" n'importe quelle créature. Lorsqu'une victime est Paralysée, la Liche elle-même ne peut pas bouger, attaquer, incanter des sorts ou maintenir des sorts lancés antérieurement mais elle pourra continuer à contrôler les Morts-vivants déjà sous son commandement. Les Liches peuvent agir commme des contrôleurs d'unités de Morts-vivants de la même manière que les Nécromants. Elles ne peuvent être bléssées que par des sorts ou des armes magiques. [/b] | |
| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Lun 21 Aoû - 19:11 | |
| - Citation :
- Necrarque
Les Necrarques sont plus ou moins fous et méprisent toutes les créatures vivantes. On raconte qu'elles désireraient la destruction de tout de qui vie dans le monde connu. Ils distinguent le monde des vivants comme une ombre. Mais les Necrarques voient le pays des morts avec une clarté cristalline, ils peuvent entendre les corps, dans les tombes, murmurer. Pour un Necrarque les morts ne le sont jamais vraiment. Les charniers sont pour eux comme des cœurs. Le monde est empli de morts, telle une vraie tombe, et les Necrarques les connaissent tous.
Les Necrarques sont des Vampires qui possèdent une connaissance en nécromancie qui n'a été dépassé par aucune autre espèce de vampire et ce sont également de talentueux alchimistes, grâce à W'soran, le père de tous les anciens Necrarques. A partir de leurs expériences sur des êtres vivantes ils créèrent toutes sortes de choses hideuses et pas nécessairement humaines. L'affreux d'une telle expérience pourrait ressembler à un croisement d'une araignée avec un humain à plusieurs têtes. La région qui entoure d'un Necrarque, en général une bâtisse abandonnée ou une tour en ruine, est souvent desséchée, noircie et transformée par leur présence impure et par les expérience qu'ils mènent en combinant la magie noire et transformée par leur présence impure et par les expériences qu'ils mènent en combinant la magie noire avec la matière chaotique connue sous le nom de Pierre Distordante.
Bien que les Necrarques soient des Vampires qui apprécient leur solitude, ils ont toujours besoin d'agents dans la société humaine pour leur ramener des sujets pour leurs sombres recherches de sorcellerie. Les individus qu'ils ont tendance à choisir sont des hors-la-loi ou des personnes qui possèdent une tare physique. Bref, des gens qui ne manqueront à personne. Ils ont également besoin de ce que tous les vampires ont besoin pour entretenir leur immortalité surnaturelle : du sang. Cependant, leur soif de sang est assouvie, non pas par leur folie mais par leurs connaissances en alchimie. Des siècles d'expérience sur diverses décoctions atroces leur ont permis de survivre durant de nombreuses années sans le besoin régulier de sang frais humain.
Les Necrarques ressemblent à des carcasses pourries, dissimulées derrière de longs vêtements noirs et n'ont rien en commun avec l'apparence séduisante généralement attribuée aux vampires classiques. Leurs yeux sont comme de petits charbons incandescents enfoncés dans leurs orbites d'un crâne chauve, leurs oreilles sont aussi pointues et aiguisées que leurs dents, deux canines aiguës situés au centre de la bouche, leur corps est mince et chétif, le dos voûté et leurs grandes mains possèdent des ongles longs comme des griffes.
Les Necrarques sont immunisés à toutes les règles de psychologie et cause la peur à toutes les créatures vivantes. Ils ne risqueront jamais leurs vies inutilement. Ils préfèrent utiliser la magie à distance de leurs ennemis, tout étant protégés par leurs serviteurs Morts vivants.
Un Necrarque possède les capacités de lancer des sorts comme un enchanteur, choisissant librement ses sorts parmi la magie de bataille, la magie nécromantique et la magie noire.
Les Necrarques sont porteurs de la putréfactose qu'ils peuvent transmettre. Quiconque combat contre un Necrarque risques de contracter la maladie.
Les Necrarques sont capables de survivre sans boire de sang plus longtemps que les autres Vampires, ce qui a probablement un rapport avec leur connaissance accomplie de la nécromancie et de l'alchimie. Ils utilisent un grand nombre de potions alchimiques, constituées de sang humain distillé et mélangé avec un peu de pierre distordante, pour entretenir leur immortalité de la même façon que font les autres vampires en buvant le sang des vivants. Seul un Necrarque peut profiter de l'une de ces potions. Il ne vaut mieux pas penser qu'elles en seraient les conséquences si un humain en buvait une… Un Necrarque doit toujours se reposer dans un cercueil dont le fond est recouvert de terre provenant de sa région d'origine.
Destruction des Necrarques :
Si un Necrarque subit un coup porté par une arme magique, par un clerc ou un druide, il tombe en catalepsie. Il ne peut en sortir seulement en buvant du sang frais. Durant son repos, un Necrarque peut être définitivement détruit si on le décapite et si on brûle sa tête par la suite (parfois, il est sage de lui couper les mains et lui planter un clou dans les talons avant de brûler le reste du corps). Si un pieu d'aubépine est simplement planté dans son cœur, il restera paralysé jusqu'à ce qu'on l'enlève.
Procréation des Necrarques :
Un Necrarque donne rarement le « Baiser du Sang » à un être vivant car il déteste tous ce qui vit. Ils ne prennent en compte que les individus possédants certains talents magiques et un Necrarque ne peut donner ce « Don » qu'à une seule personne. Cet individu deviendra l'apprenti du Necrarque et apprendra les arts nécromantiques sous sa tutelle. Le maître Necrarque boira le sang de la victime en très peu de temps. La victime boira alors le sang du Necrarque par l'une de ses veines ouvertes. Après quoi, la victime « meure » et se retire dans un cercueil ou un sarcophage pour tomber dans un état cataleptique. Dans cet état, la victime, subit durant plusieurs jours une décomposition lente, alors qu'il « dort », pour ressembler au final à un corps pourri. Quand il se réveille, il est devenu à son tour un Necrarque.
Squelette
Un squelette est une créature magique formée à partir de restes d'humanoïdes morts depuis longtemps. Les squelettes sont personnellement dépourvus de volonté; ils ne sont soutenus que par la magie. Un squelette humanoïde animé, vêtu généralement de loques et utilisant un équipement détérioré. Les squelettes sont sujets à l'instabilité et, s'ils deviennent instables, ils s'affaisseront et ne se relèveront pas. Ils doivent être contrôlés sinon ils sont sujet à la stupidité. Des coups provenant de squelettes causent des Plaies Infectées.
(a completer)
Vampires
Les vampires sont des êtres extremements craints. Il existe une quantité très importante de légendes à leur sujet. Nul ne sait vraiment comment ils sont apparus dans le monde, certains prétendent qu'un puissant nécromant réussit, il y a de cela quelques centaines d'années, à trouver une forme de "vie" immortelle... d' autres parlent de druides noirs ayant trahis la déesse mêre Rhya en détruisant toute vie qu'ils croisaient sur leur chemin et s'en nourrissait comme leur dictait Ecate la Déesse Noir, la soeur de Morr et de Khaine.
Les vampires craignent les symboles religieux s'ils sont tenus par des personnes ayant foi en leur divinite . L'ail quant à lui n'a aucun effet sur les vampires tant qu'il n'y a pas de contact physique et ceci occasionnera une légère gène au vampire. Comme cela est connu, les vampires ne supportent pas la lumiere du jour et meurent a son contact direct, le vampire ne pourra rien faire que tenter de trouver un abris ou de s'en creuser un... Le feu également est dangereux pour les vampires qui sont consideres comme des cibles inflammables. L'eau bénite fait le même effet que le feu sur un vampire... Aussi craignent-ils l'eau en général, plus par superstition que par réelle gêne physique.
Les vampires restent dépendants de la terre qui les a vu mourir aussi se deplacent-ils souvent avec une quantite importante de cette terre. Ce n'est QUE SUR cette terre qu'ils peuvent dormir et les vampires ont besoin de dormir autant que les elfes (min 4h/nuit ).
Zombie
De même que les Squelettes, les Zombies sont des créatures magiques formées à partir des restes réanimés d'un humanoïde mort. Ils sont personnellement dépourvus de volonté et comptent sur la magie pour garder leur cohésion. Les Zombies ressemblent à des corps dans differents états de décomposition. Ils ont l'air répugnant, dégoutant et transportent la puanteur des cimetières d'où ils sont issus. Les Zombies causent la Peur chez toutes les créatures vivantes qu'ils attaquent, mais ils sont eux-mêmes immunisés à tous les effets psychologiques. Les coups des Zombies ont des chances de causer la Putréfactose; ceux qui ne causent pas la Putréfactose ont des chances de causer des plaies infectées.
(a completer) | |
| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Dim 29 Avr - 8:38 | |
| Suite du Fil inauguré par le Directeur de la FAC qui a commencé ici : https://vamps.forumgaming.fr/Salle-de-spectacle-f1/Le-Bar-f7/-p10461.htm#10461Pour répondre à Dide : En fait c'était une boutade par rapport à ce mot "décépitation" : un jeu de mot quoi Mais pour reprendre le débat, Mort-vivant ou Mort Debout dit bien ce que ça veut dire : Il s'agit bien d'êtres qui ont frôlé la mort mais restent vivant tout en conservant des caractéristiques (avantages et inconvénients) liés à la mort, comme les Vampires, ou qui ont été bel et bien mort mais ressucités physiquement par les manipulations de grands Mages Noirs Nécromanciens qui contrôlent et habitent leur corps. (la plupart des Mort Debout). Ils sont donc TOUS bel et bien en mouvement. On pourrait faire la différence entre les Vampires et les autres en notant que les Vampires ont la plupart du temps accepté leur nouvelle condition : être mordus pour accéder à cette transformation qui leur confère une immortalité : leur âme les habitent encore, mais est-ce que leur mémoire reste intègre ? Alors que pour les Squelettes et autres Morts manipulés par des âmes étrangères, ils ont subis involontairement leur état actuel et ne sont plus responsables de leurs actes. C'est Margl qui les dirigent avec une volonté de répandre la Mort chez tous les Vivants. ...Et penser que pour tout Mort Vivant ou Mort Debout, une quête pour retrouver leur passé, leur âme originelle, leur identité lointaine en tant que Vivant pourrait faire partie de leur Histoire actuelle, d'où ma demande (à une époque) aux Anti UD de leur ficher la Paix. Car de toutes manières nous sommes immortels, donc jamais les anti-UD ne nous tueront ni se débarrasseront de nous. La seule chose qu'ils puissent faire de cohérent par rapport à notre état, c'est de nous enfermer quelque part. Mais ce n'est que mon avis J'ai le sentiment que les Vampires se détachent du reste des UD de part la part d'humanité qu'ils conservent, du fait qu'ils balancent sans arrêt entre un état de Mort (catalepsie) et celui de Vivant (régénération par le sang) : ils ont besoin des Vivants pour survivre, alors que les autres, non. Ils sont moins meurtriers puisqu'ils ne tuent pas quand ils veulent qu'un vivant devienne Vampire, mais tout aussi dangereux puisqu'ils arrivent à transformer une partie de la population des Vivants en Mort Vivant Vampire, et à jamais. On devrait presque intégrer ce phénomène dans notre RP de recrutement, en tentant de recruter de jeunes Humains par des morsures et en leur demandant de changer de Race, si on pousse plus loin. Voici le résumé que j'avais fait pour les Mort vivant, ça répondra plus clairement aux questions : - Citation :
- Mort-vivants (ou Undead) : Créatures immortelles aux aspects divers dont, pour certains, l'âme est restée accrochée au corps (quelque soit la race à laquelle ils appartenaient) après leur mort.
Vampires : Physique : peau d'une blancheur d'ivoire, canines proéminentes. Aspect fragile mais capacités redoutables (force et rapidité, sens exacerbés, pouvoirs de transformations) Personnalité : Mystérieux, charmeurs, sulfureux et élégants, ils absorbent les fluides vitaux des vivants pour rester en forme. Moeurs : Par le Rituel de la Morsure ils transformeront un être vivant en Vampire seulement s'ils ne le tuent pas.
Liches : Physique : corps animés de Nécromants mort vivant (ressucités par leurs confrères) en cours de décomposition , yeux rouges scintillants qui peuvent "Paralyser". Personnalité : démentes, tortueuses et tourmentées. Mages aux puissants sortilèges de glace et de mort. Moeurs : Elles contrôlent les troupes de Morts-vivants sous leur commandement. Déformations physiques parfois spectaculaires (cornes ou aptitude à voler).
Zombies : Physique : Corps sans âme, insensibles et en lente décomposition. Personnalité : aucune : animés et asservis par des néchromanciens. Moeurs : combattants massifs, peu efficaces mais endurants.
Squelettes : Physique : Corps auxquels les nécromanciens ont rattaché l'âme d'anciens guerriers. Moeurs : endurance et efficacité aux combats car disposant de l'art et des souvenirs de l'âme de l'ancien guerrier.
Goules : Physique : Apparence vaguement humaine, corps flasque et recroquevillé, visage et doigts tordus, regard méchant, dents souvent pointues et grandes. Pourvues de Serres venimeuses. Personnalité : très peu fiables en combat et fuient en baragouinant et en criant si elles sentent une défaite. Se régalent des cadavres pour se régénérer. Moeurs : Anciens Humains devenus UD, par la pratique malsaine de se nourrir de cadavres. Monstres poussant des cris perçants et incohérents, mais qui ne sont dangereuses qu'en grand nombre.
Abonimation Physique : Corps rapiécé par toutes sortes de cadavres et reanimé par les Liches. Mesure 3,50m de hauteur et possède plusieurs armes incrustées dans le corps (haches ou marteaux). Moeurs : Au premier rang des combats car possède une force et une résistance incroyables. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Dim 29 Avr - 10:49 | |
| Pour la liche , rien que le toucher d'une liche paralyse :) Il n'y a pas que ses yeux |
| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Dim 6 Mai - 8:18 | |
| Précisions sur le "Comment devenir Vampire ?" - Citation :
- On ne devient pas vampire sans un certain état d'esprit, il faut avoir envie de donner fin a ses jours et essayer de se donner la mort. Un vampire pourrait alors entendre votre appel au secours et vous faire passer du coté obscur. Mais, techniquement parlant il suffit de se faire mordre. Mais, si on se fait juste mordre on a de gros risque de devenir une goule( c'est a dire un mort-vivant toujours en train de se décomposer). Par contre, si après avoir été mordu on boit le sang de son Maître (on appelle "maître" celui qui vous aura mordu) on devient Vampire. Mais, sachez que jamais le vampire vous obligera a boire son sang mais vous n'avez pas trop le choix car entre mourir, devenir une goule, ou un vampire, moi personnellement mon choix est déjà fait(pas vous ?)
Quelques sites pour mieux s'informer : http://www.mythologie-fantastique.com/pages/lesvampires1.htmlhttp://lordvergan.free.fr/Vampires/vampires.htmhttp://www.dinosoria.com/vampire.htm | |
| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Dim 20 Mai - 7:14 | |
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| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Mar 5 Juin - 21:18 | |
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| | | Vashna Nécrarque
Nombre de messages : 1376 Age : 43 Localisation : Au plafond pres de son araignée... Clan : Vamps Race : Undead Date d'inscription : 18/05/2007
| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Dim 15 Juil - 15:41 | |
| Bon Sey voila ce que j ais trouver de manière rapide: 2 visions différente des Loup Garou, les deux trouvés sur le Wiki (le wiki est ton ami^^) Je qualifierais d "officiel" la 1ère dans le sens ou elle se base sur les légende IRL. Et la 2ème vient simplement du jeux de rôle loup garou : l apocalypse. Version IRL - Spoiler:
Terminologie
Le terme « garou » vient du francique werwolf qui signifie déjà « homme-loup » (« wer » représente la même racine que le latin « vir », l’homme). Originellement, wolf voulait aussi dire « voleur ». Le terme latin équivalent est versipelles.
Le terme « lycanthrope » vient lui du grec lycos (« loup ») et anthropos (« homme »). C’est donc un être humain qui se croît transformé en loup. Le terme thérianthropie tend aujourd'hui à s'y substituer.
D'après Ernest Jones le nom russe est volkodlak, de volk=loup et dlak=poil, alors que le terme slave vukodlak, qui désigne également le loup-garou, est utilisé en Bulgarie et en Serbie pour désigner le vampire. De même en tchèque : vilkodlak et en grec : vrykolakas sont utilisés pour désigner le vampire, ce qui signifie qu'il existe un rapport étroit entre le loup-garou et le vampire.
La légende
Les trois éléments essentiels de la croyance au loup-garou sont les idées de métamorphose animale, de cannibalisme et de voyage nocturne.
Caractéristiques et attributs
Selon la légende, lors des nuits de pleine Lune, l’humain loup-garou, se transforme en un loup énorme avec des sens sur-développés et acquiert les caractères attribués à cet animal : puissance musculaire, agilité, ruse et férocité. Il chasse et attaque sans merci ses victimes pour les dévorer, ne contrôlant plus ses faits et gestes, et pouvant tuer de nombreuses victimes en une seule nuit. Les gens se sont mis à chasser les loups, s’en protégeant avec de l’eau bénite et les tuant avec une balle en argent ou avec des pieux d'argent.
Selon ces mêmes légendes, les loup-garous souffrent de la même répulsion que les vampires pour les choses sacrées et étaient, de même, considérés comme créatures du Diable. Ils se répandaient par morsures, et la malédiction commençait dès la première pleine lune après que la victime se soit fait mordre, et revenait à chaque pleine lune, sans que la victime ne puisse faire autre chose que subir sa malédiction ou mourir.
De même, selon la légende, les humains loup-garous pouvaient conserver quelques caractéristiques, telles une modification de leur voix et de leurs yeux, des sourcils se rejoignant au-dessus du nez, des ongles légèrement rougeâtres, le majeur un peu plus long, les oreilles implantées un peu plus bas et en arrière de la tête, et de façon générale un peu plus de poils sur les mains, les pieds et dans le dos.
Le loup-garou peut donc être un homme vivant métamorphosé, mais il peut aussi être un corps qui sort de la tombe sous la forme d'un loup, variété connu sous le nom de loup-garou fantôme. On croyait par là que le corps métamorphosé était celui d'une âme damnée qui ne trouvait pas le repos dans sa tombe.
La légende du loup-garou évoque également celle du voyage nocturne. En effet, la croyance qu'une personne donnée pouvait se trouver dans deux endroits en même temps est attestée dans les multiples récits où les blessures du loup se retrouvaient sur le corps humain qui demeurait au foyer.
A partir du XVe siècle, les légendes, en Scandinavie, en Russie occidentale et en Europe centrale, font état de l’existence de philtres magiques pouvant aider les humains loup-garous à retrouver tout leur aspect humain.
La lutte contre le loup-garou
* Le Lycanthrope ne se transformant qu’à la pleine lune, il suffit de l’enfermer durant cette période dans une cage ou une cellule solidement fermée et cadenassée. * Une fois la transformation effectuée, le lycanthrope voit ses forces décuplées, la seule arme efficace pour le tuer est un pistolet ou mieux un fusil à balles d’argent, si possible bénites. * L’exorcisme reste une autre façon de chasser l’esprit démoniaque qui a pris possession du corps du malheureux maudit et ainsi peut-être de sauver sa vie.
Pour survivre à coup sûr, il faut le toucher en plein cœur et la balle doit y rester. Si vous pouvez y parvenir avec une lance ou un pieu (il faut transpercer son cœur), il faut que la lame soit entièrement en argent et bénie au nom du saint des chasseurs. Pour le garder sans danger, il faut une cage en argent (bénie elle aussi). L’argent béni lui provoque des brûlures qu’il déteste et qu’il ne supporte pas; il ne touchera pas les barreaux de sa cage bien longtemps, si elle lui résiste, il devient plus furieux, ce qui lui donne encore plus de force.
Le mythe
Le mythe du loup-garou est très ancien et commun à de nombreux peuples européens. Du point de vue de la mythologie, le loup-garou a longtemps été indissociable du vampire, les deux étant en fait un seul et même monstre.
Version du jeux de rôle - Spoiler:
Concept de base
Le jeu propose d'incarner des loup-garous, créatures à moitié humaine et moitié loup, à moitié physique et moitié esprit, qui tentent de sauver le monde de l'Apocalypse annoncée.
Il existe 13 tribus (Arpenteurs Silencieux, Astrolâtres, Crocs d’Argent, Enfants de Gaïa, Fiannas, Fils de Fenris, Furies Noires, Griffes Rouges, Marcheurs sur Verre, Rongeurs d’Os, Seigneurs de l’Ombre, Uktenas, Wendigos) dans la nation Garou, à l'instar des clans vampiriques, et 5 auspices (Ahroun, Gaillard, Philodox, Théurge et Ragabash), phases de lune sous laquelle le loup-garou est né.
Mythologie
Les loup-garous sont des êtres à la fois physiques, appartenant au monde réel où les humains vivent, et à la fois esprits, appartenant au monde nommé Umbra. Parmi ces esprits, trois sont à l'origine du monde, à savoir le Sauvage (ou Kaos), la Tisseuse (ou Tisseur) et le Ver.
À l'origine, le Sauvage, qui représente l'énergie brute du monde, dans ce qu'elle a de créatrice en tant que potentiel, et destructrice par son côté chaotique, permet toute chose, mais la détruit instantanément. Vient alors le rôle de la Tisseuse, qui canalise cette énergie, et tisse la Toile du Motif, c'est-à-dire la réalité : elle représente ainsi tout ce qui est progrès réfléchi. Enfin, le Ver jouait un rôle de médiateur dans le duo précédant, empêchant le Sauvage, dans son chaos, de trop détruire la Toile du Motif, et empêchant la Tisseuse de trop tisser, afin de garder une certaine harmonie.
Puis le Ver se retrouva prisonnier de la Toile, la majorité des Garous supposant que ce fut en essayant de fixer une bonne fois pour toute la réalité. Se faisant, il devint fou, et abandonna son rôle d'équilibre pour revêtir celui de destructeur irraisonné, amenant corruption, haine, pollution, et bien d'autres vices sur Terre.
Les loup-garous sont les guerriers de Gaïa, esprit issu du Sauvage, représentant la planète Terre, et sont le dernier rempart entre sa disparition annoncée par l'Apocalypse, que le Ver apportera en son heure...
L'Umbra
L' Umbra, le monde des esprits, est en partie le reflet de la réalité, bien qu'elle continue bien au-delà ; généralement, les loup-garous ne connaissent que l' Umbra proche, qui ressemble à la terre, mais où les sensations sont plus ressenties que perçues. Chaque action dans le monde réel ou dans l' Umbra a un effet sur l'autre, plus ou moins importante. Ainsi, si tous les esprit-corbeaux disparaissaient, les corbeaux terrestres mourraient à court terme. Un vieil immeuble pourra avoir un esprit qui lui est lié, alors q'une construction temporaire ne laissera aucune trace.
Le monde réel et l'Umbra sont séparés par une membrane psychique que les loup-garous peuvent traverser, qui se nomme le Goulet, créée par la Tisseuse. Ainsi, le Goulet est plus difficile à franchir là où la Tisseuse est forte, par exemple en ville, et plus faible ailleurs, en campagne ou dans les contrées inexplorées.
Le loup-garou
Les différentes formes
Le loup-garou est une créature vivante, contrairement au vampire. Il peut revêtir 5 formes distinctes, qui va de la forme humaine (appelée forme homidée) à la forme de loup (lupus), en passant par le glabro (quasi-humain), le crinos (forme loup-garou, qui peut faire dans les trois mètres debout, et dans les 500kg), et l'hispo (quasi loup, ressemblant à la bête du Gevaudan). Chaque forme change les attributs physiques du personnage, notamment sa force. Chaque changement de forme se fait à volonté, de jour comme de nuit.
La naissance
Les loup-garous naissent si l'un de leurs parents est lui-même loup-garou, lorsqu'il s'accouple indifféremment avec un loup ou un humain. La transmission de l'état de loup-garou ne se fait pas automatiquement, le petit naissant ainsi étant nommé un Parent, un humain connaissant l'univers des loup-garous, et n'étant pas effrayé par eux.
Le petit loup-garou naît sous la forme que son parent loup-garou avait lorsqu'il l'a conçu, et peut donc naître humain ou loup. Une exception arrive lorsque deux loup-garous s'accouple : il naît alors un petit sous forme crinos, qui en plus a une difformité honteuse. Ainsi, l'accouplement entre loup-garous est proscrit.
Magie
Pour les aider dans leur lutte incessante contre le Ver, Gaïa a fournit à ses guerriers, outre une force considérable sous forme crinos, une grande capacité de régénération : un loup-garou agonisant serait parfaitement guéri en moins de 20 secondes si les dégâts reçus ne sont pas trop graves, en une petite semaine si les dégâts sont d'origine surnaturelle, où causés par l'argent-métal. De plus, les esprits qui lui sont dévoués offrent aux loup-garous des dons, qui sont l'équivalent des disciplines chez les vampires, et leur permet d'user de magies diverses.
La rage
Les loup-garous, de par leur nature surnaturelle, ont une colère elle aussi surnaturelle, nommée rage. Elle leur permet des prouesses physiques incroyables, mais en contre-partie peut les rendre fou furieux et entraîner la frénésie, déchaînant le loup-garou en forme crinos sur tout ce qu'il passe à leur portée.
Les loup-garous sont plus susceptibles à la colère les soirs de pleine lune, d'où les légendes humaines affirmant que le loup-garou est un humain se transformant uniquement ces soirs là.
La gnose
À l'opposé de la rage, les loup-garous ont une sensibilité au monde des esprits représentés par la gnose, qui définit leur affinité à l'Umbra et aux esprits, qui leur permet d'utiliser divers dons et fétiches, objets habités par un esprit lui conférant ainsi un pouvoir magique,
Influence de la Lune
Chaque loup-garou voit sa destinée tracée à la naissance par la phase de la lune sous laquelle il est né : plus la lune sera proche de la pleine lune, plus le loup-garou sera rempli de rage.
- À la pleine lune, naissent les Ahroun qui sont les guerriers.
- À la lune gibeuse, naissent les Galliards qui sont les conteurs et les gardiens des traditions de la tribu.
- À la demi-lune, naissent les Philidox qui sont les juges.
- À la lune en forme de croissant, naissent les Théurges, qui sont les sages, proches des esprits et de la magie.
- À la nouvelle lune, naissent les Ragabash, qui sont les filous et les bouffons, n'hésitant pas à se moquer des chefs qui ne remplissent pas leur devoir.
Les caerns
Les caerns sont des lieux sacrés pour les loup-garous, où le Goulet est plus faible qu'ailleurs, augmentant ainsi leur contacts avec les esprits, et sont toujours considérés comme des sanctuaires.
Relations avec les humains
Les humains, dans leur grande majorité, ignorent l'existence des loup-garous ; en effet, à une époque, les loup-garous contrôlaient l'expansion humaine en tuant les humains surnuméraires. De cette époque nommée Impergium, les humains gardent une peur panique des loup-garous : leur esprit refuse de croire qu'ils en voient un,si tel est le cas, et rationalisera en parlant de gros ours, ou en prétextant une hallucination.
Cet effet, que les loup-garous nomment le Voile, est considéré comme un don de Gaïa, et leur permet d'agir en toute discrétion.
Voila, pour ma part je préfère la deuxieme version (roliste un jour...^^) Et dans cette deuxieme optique d ailleurs, force est de reconnaitre que les Vampire ne sont pas les pauvre créature percécuté par les Loup-Garous... Ce sont des parasites ennemie de toute vie que les Garou Combatent comme tout ennemis de Gaïa. Maintenant plus qu à voir ce que l on peut prendre pour le rajouter aux Background du lordorn sur les Loup-Gorous | |
| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Sam 29 Sep - 22:44 | |
| - Citation :
- Le Vampire Chamanique
Par Nigel Jackson ©, traduction & adaptation Tof
Il existe de multiples liens curieux entre la mythologie des vampires d’Europe de l’Est et les traditions ésotériques de la sorcellerie médiévale.
Tout d’abord le folklore roumain dit que les gens nés avec un morceau de placenta sur la tête ou « coiffés » deviendront des vampires ou des sorcières qui chevauchent leur balai la nuit (Strigoi). Naître coiffé est présage de détermination chamanique et de la capacité de servir d'intermédiaire entre ce monde et le monde des esprits. Cette particularité de naissance caractérise un grand nombre de sorcières- chamanes comme les Krenik de Croatie et de Slovénie, les Fruilians « Bon Marcheurs », les Magyars Taltos de Hongrie et tous ceux qui sont supposés quitter leur corps sous l’apparence d’une mouche, d’un crapaud, d’un insecte ou d’un chien pour errer la nuit. La coiffe de la sorcière et du vampire est le symbole du capuchon, masque, manteau ou linceul magique.
En Bulgarie, ceux qui meurent durant les Douze Nuits de Yule sont sensés devenir des vampires.
C'est la saison liminaire au milieu d’un cap, le retour à la période du Rêve primitif quand les sorcières, les loups et les esprits morts errent dehors. Les vampires roumains sont appelés Moroii ou les Varcolaci et sont identifiés aux esprits désincarnés de certaines personnes qui possèdent un teint anormalement pâle et la peau sèche.
Périodiquement, les Varcolac entrent dans une transe profonde semblable à la mort alors que leur âme vole vers le disque lunaire pour se nourrir de son sang. Les éclipses lunaires sont supposées se produire à cause des attaques de ces vampires. Le sang coule de la bouche des Varcolac sur le disque lunaire et cela fait briller la lune d’une lumière rougeâtre. Lorsqu’ils font ces voyages, les Varcoli voient la forme de leurs canines se modifier. Déranger le corps que le Varcolac a quitté est sensé être dangereux, voire même avoir des conséquences fatales selon la pensée de chamanisme classique.
Dans la tradition populaire Roumaine, ces voyages vampiriques sont liés à certaines mystérieuses mises en garde contre le fait de filer la nuit. Lorsqu’une femme file à minuit sous le clair de lune, le fil produit est chargé de qualités magiques et deviendrait une « route pour les esprits » le long de laquelle les Varcolaci pourraient voyager. Cela devient un chemin que l’esprit vampire peut suivre pour se rendre jusqu’au ciel et boire le sang de la lune et du soleil. Ce n’est que si le « fil de l’esprit » se rompt que les Varcolaci sont perturbés et ils volent alors vers d’autres régions célestes. L’utilisation d’un fil ou d’une corde comme route spirituelle fait partie des technologies sacrées courantes dans de nombreuses cultures.
Les Doms, une tribu gitane d’Inde, accroche un filet devant la porte pour se protéger des vampires. Le filet est un « piège à esprit » car le vampire doit « compter tous les nœuds » et il pénètre et se perd et dans le tissu de fils.
Lorsqu’une femme file à minuit sous la lune, on peut prendre cela pour une invocation à Aradia. Aradia, la triple déesse des sorcières dont le titre est Doamna Zinelor ou « Maîtresse de Féerie ». Filer est aussi associé à la déesse allemande du savoir Sorcier, Perchtl ou Berchtholda. La déesse chouette gaélique « Cailleach de la Lune Nocturne » est aussi vue comme filant un fil d’argent. Le long de ces fils de pouvoir, l’esprit du Varcolac vole dans les royaumes supérieurs en laissant son corps physique derrière lui dans un état cataleptique.
Tout comme lors des douze « Nuits Sacrées » du solstice d’hiver, on dit que les Varcolaci sortent les veilles de la Sainte Andrée (10 décembre et de la Saint Georges (22 avril), et on allume des feux sacrés dans toute l’Europe pour protéger les gens, leurs logements et leurs réserves contre leurs attaques. Pour les Tcherkesses, la nuit du 28 avril était la nuit des « Kara Kondjiolos » ou vampires.
L’esprit des vampires peut se manifester sous différentes formes, ce peut être sous celles d’oiseaux, d’animaux ou d’insectes. Ils peuvent aussi se manifester sous la forme d’une ombre qui bouge sans raison, comme une étincelle dans l'obscurité ou comme une flammèche rougeoyante sur une tombe. Cela ressemble à ce qu’on a mainte fois décrit comme la forme lumineuse de l’âme. Les Taltos hongrois apparaissent parfois sous forme de flammes et les sorciers lapons se combattent souvent les uns les autres sous la forme de boules de feu. On a dit que les vampires se réunissaient en coven dans les anciennes forêts et les cimetières avant de se rendre au sabbat des Varcolaci. Ils voyagent le long du « fils de l'esprit » jusqu’au monde des fantômes, où ils sont initiés aux mystères et au savoir magique des morts.
En Russie, à Nosvki par exemple, au début du 18ème siècle, un homme nommé Seymon Kallenichenko fut poursuivi et a avoué être vampire et être capable de reconnaître les femmes sorcières. Il a décrit son voyage chamanique vers le sabbat où se réunissaient également des sorcières. En Istrie et ailleurs, il est clair que le Vuklodlak, le vampire, est identifié aux sorcières mauvaises ou hostiles, on disait souvent que c’était des voisins qui menaçaient et attaquaient la fertilité du village. Dans l’Autre Monde, il y avait combats magiques rituels contre de telles créatures. Les Kreniki contre les Vukodlaki, les Benandantes contre les Malandanti, dans le but de gagner par ces combats une abondante récolte et la prospérité. Ce thème reflète aussi l’agression des vivants par l’esprit des morts. La tradition Roms décrit comment des loups blancs vivent dans les cimetières et attaquent implacablement les vampires qui y sont. Si ces loups n’étaient pas là, les vampires et les esprits des morts viendraient et partiraient à la conquête du monde des vivants.
Dans les pays serbes et Slaves, il existe une sorcière-chamane nommée Dhampir qui se spécialise dans la recherche et la chasse aux vampires. Le Dhampir est sensé être le fils d’une femme mise enceinte par un époux vampire. On le reconnaît car il a un corps gélatineux et visqueux. En général, les Dhampirs conduisent leurs rituels (qu’ils monnayent) en public. Après avoir examiné les quatre quartiers du ciel, le Dhampir entre dans un état extatique dont on peut sentir l'influence destructrice contre les brumes du monde des esprits. Il s’ensuit un combat où le vampire passe par différentes formes, mais finalement le Dhampir remporte la victoire et l’esprit malin est vaincu. Au cours des siècles derniers, on a pu noter l’utilisation d’un revolver lors de ces transes chamaniques. En 1959, on a pu voir un rituel Dhampir à Vrbrica dans la région de Kosovo-Metohija.
Dans ces quelques lignes, on voit que la mythologie du vampire tire son pouvoir macabre de divers archétypes : les sorcières hostiles qui boivent du sang, le fantôme agressif et le chaman sous forme d’ombre. Dans ce contexte, Nosferatu fut le « mort-vivant », celui qui était vivant et pouvait entrer dans une transe de mort temporaire.
Par cette transe de mort, l'esprit libéré se transporte sur un plan supérieur par la route jusqu’au cieux, aux royaumes supérieurs du Pilier du Ciel Coloana Ceriulu, pour se nourrir du sang de la lune.
Pour conclure, il faut se souvenir que l’âme des enfants des chamans Yakut est nourrie et instruite par une chaman démoniaque à un œil, un bras et une jambe. Cet être berce la nouvelle âme du chaman dans un berceau d’acier noir et la nourrit de sang coagulé. | |
| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Mar 25 Nov - 18:52 | |
| Un site qui résume bien les légendes sur la transformation du Vampire. - Citation :
- La croyance populaire
Pour ce qui est des croyances populaires, on s'accordait à penser que les suicidés et les homosexuels deviendraient des vampires à leur mort. Les premiers risquent de devenir vampire car ils ont osé disposer de leur corps qui pourtant ne leur appartient pas. En effet, pour la religion chrétienne, le corps ne nous appartient pas, il nous est prêté par Dieu, cd qui fait du suicide un acte d'offense majeure avec cette horrible conséquence de revenir en tant que vampire et d'errer sans fin. Pour les homosexuels, ils sont rejetés par l'Eglise et sont donc voués corps et âme à Satan. Ce sont des excommuniés et c'est donc leur prix à payer pour leur pêcher. C'est croyance existe depuis très lontemps car déjà en Grèce antique, les cadavres de suicidés avaient la tête tranché et étaient brûlées pour que leurs âmes ne viennent tourmenter les vivants.
| Les personnes accusées de sorcellerie pouvaient aussi craindre de revenir en tant que vampire. Encore un bon prétexte pour les brûlés vifs. Il n'était vraiment pas conseillé d'être sorcier au temps jadis ! :)
Pour les roumains, très croyants au sujet des vampires, un bébé pouvait naître strigoď (le vampire local). Une femme ayant bu de l'eau impure mêlée à de la salive démoniaque accouche d'un enfant vampire ou encore, une femme enceinte qui est sortie, nue-tête, de nuit et qui a rencontré le Diable qui lui a placé une coiffe rouge pareille à la sienne a des soucis à se faire. Toujours en Roumanie, les personnes risquant de devenir strigoď à leur mort étaient les maudits, les excommuniés (encore eux les pauvres), les géotiens (sorciers), les enfants morts non baptisés, les personnes mortes subitemment, les pendus et les noyés. Ajoutons à cela, les cadavres sur lequel un chat ou un chien était passé et les personnes qui se sont faits voler leur ombre (!?) et la liste est complète. On se demande presque si tout le monde ne risque pas de devenir strigoď là-bas. |
- La morsure
C'est la règle fondamentale pour risquer de devenir un vampire. Beaucoup de films se contentent de cela. Citons par exemple Blade, il suffit d'être mordu et, dans quelques jours, voire quelques heures, la transformation s'opérera. Mais ce film n'est, bien sûr, pas le seul à agir comme cela. Vampires avec J. Wood nous applique le même principe. Il rajoute une chose: la personne qui est entre la vie et la mort peut voir dans ses délires ce que fait le vampire qui l'a mordu. Elle est branchée avec lui comme par des pensées télépathiques. Pour revenir sur Blade, la transformation en vampire peut ne pas réussir et la personne se retrouve alors dans un état de vrai mort-vivant du style goule, pas beau à voir. Ce sera le cas de l'ex-petit ami de l'héroďne. Un dernier exemple avec Une nuit en enfer oů, lorsque l'on se fait tuer par un vampire, on "renaît" après un certain laps de temps en tant que vampire. Mais dans le film, il y a des grosses invraisemblances car la période "d'incubation" est différente entre divers personnages clés du film.
| A gauche, ces demoiselles portent la marque classique d'une morsure au cou infligée par Dracula dans Du sang pour Dracula. A droite, Daniel BALDWIN (dans Vampires) se fait mordre le bras par une vampire. Mais il tiendra tout le long du film sans se transformer !! | |
Mais la règle établie par Bram STOCKER stipule une autre obligation.
- Boire le sang du vampireAinsi, vous pouvez le voir dans Dracula de
FF COPOLLA oů le vampire s'entaille volontairement la poitrine pour que Mina le rejoigne dans l'obscurité de son monde. C'est aussi flagrant dans Entretien avec un vampire oů Lestat vide presque entièrement de son sang Louis et oů celui-ci, au bord de la mort, se décide à boire le sang de Lestat dégoulinant de son bras entaillé. C'est tout à fait normal que ces deux films aient adopté cette règle car cela permet de comprendre que les héros ont fait le choix de devenir vampire et qu'ainsi ils en subissent les conséquences. Louis pouvait refuser mais il a accepté Bien sûr, plus tard dans le film, il le regrettera.
| Mina renonçant à sa vie charnelle. Dracula, son bien-aimé, s'entaille alors la poitrine pour qu'elle puisse boire son sang après lui en avoir également pris. | |
cette seconde règle n'est pas souvent respectée. Cela dépend du rôle des vampires dans l'histoire. S'il n'a qu'un rôle d'ennemi impitoyable et sanguinaire, si on ne s'intéresse pas à sa vie, la 2ème règle est alors souvent oubliée. En réalité, on considère généralement que Bram STOCKER a instauré les vraies règles originales. Mais pour comme règle, on se sent l'envie de les transgresser et tant que cela ne nuit pas à l'histoire, ce sera toujours pardonnable.
| Lestat vide Louis de presque tout son sang. A bord de l'agonie, il lui laisse le choix de mourir ou de vivre en tant que vampire. Mais pour cela, il doit boire de son sang. Louis choisit de vivre enfin, il doit d'abord passer par un moment douloureux: la mort de son corps pour ensuite renaître en tant que vampire ! |
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- Naître vampireLe livre Ames perdues donne
une autre façon de devenir vampire. Il faut qu'un vampire mette enceinte une femme humaine. L'enfant en naissant tuera sa mère car il l'aura en quelque sorte mangé de l'intérieur: hum, sympa non ? Blade parle aussi de ce principe de naître vampire puisque certains vampires sont des sang pur et d'autres sont devenus vampires comme Deacon Frost du film.
- Le virusC'est aussi un moyen de transformer les habitants
d'une ville en suceurs de sang. C'est un peu ce qui est censé être arrivé pour notre seul survivant du livre Je suis une légende. Le film Le régne des ténèbres illustre le même fléau. C est en croyant avoir trouvé un remède contre le SIDA qu'il découvre qu'il a fabriqué un virus transformant les gens en vampires. Dans Les fils des ténèbres, l'héroďne découvre également que c'est une sorte de virus qui rend son fils adoptif malade et ayant besoin de sang pour survivre. On se rapporche ici de cette maladie rare qu'est la porphyrie.
La malédiction ou la possessionDracula de FF COPOLLA est encore un bon exemple. Ayant perdu sa bien-aimée alors qu'il était à la guerre, Dracula se met à renier Dieu qui le punit en le faisant devenir un vampire. Les vampires de la série Buffy contre les vampires sont cencés être des démons qui prennent possession de corps d'humains morts.
| Le comte Dracula se retournant contre Dieu ! Il plante son épée dans la croix sacrée qui se met à saigner. Dracula recueille du sang dans le calice et boit en disant: "le sang est la vie !" |
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| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
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| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Dim 7 Nov - 18:58 | |
| Joêlle de Gravelaine défend Lilith Extraits : - Citation :
- :
Joëlle de Gravelaine
La déesse sauvage
“L’homme et la femme sont différents, nous dit Joëlle de Gravelaine, leurs extases ne sont pas les mêmes.” Plutôt que d’en déduire une sorte d’incommunicabilité féministe, la fondatrice de la célèbre collection Réponses (Ed. Robert Laffont) a décidé de nous raconter l’origine sacrée de l’extase des femmes, persuadée que cela peut aider à l’illumination des hommes.
En 1985, après quarante ans de route, pour jeter une première synthèse entre ses domaines de prédilection, où s’articulent symbolique, poésie, mythe, psychologie des profondeurs, elle fait de Lilith - fidèle servante du Créateur - son sujet d’étude, en publiant un ouvrage astrologique et mythologique sous le titre Le retour de Lilith : la lune noire (éd. L’Espace Bleu). A travers les ambiguïtés du désir et de la rébellion de la première compagne d’Adam (avant Eve !), elle s’attaque à un moment passionnant de l’inconscient collectif : celui où, notamment par la Bible interposée, le nouvel ordre patriarcal décide d’enfermer la sauvagerie du désir féminin en enfer. Joëlle de Gravelaine boucle aujourd’hui son plaidoyer sur la nature du féminin avec La déesse sauvage (Ed. Dangles). Elle y raconte que la Terre est à l’image de la Mère et vice versa, Terre mère, Magna Mater, donneuse de vie et de mort, maîtresse des arbres et des bêtes sauvages, à la fois primitive, subtile, spirituelle, androgyne, louve, serpent, truie et jument. Elle dénonce l’attitude malhonnête des Grecs à l’endroit des déesses - d’Ishtar à Athéna en passant par Isis, Démeter, Ereshkigal -, leur propension obstinée à les réduire à l’état d’ogresses sataniques et de mères destructrices, vidées de tout appel à la vie et à la résurrection. Position misogyne récupérée et entretenue plus tard par la tradition judéo-chrétienne. Résultat : encore nombreux sont ceux que le désir sauvage, la jouissance, l’instinct de la femme archétypale, embarrasse considérablement. Ils contestent donc la légitimité de la Déesse des origines, et ce faisant, nient tout bonnement le rôle de la femme dans le monde.
Nouvelles Clés : Votre “déesse sauvage” ressemble à un véritable manifeste ! J. de G : Mes intentions étaient très claires. Dans tous les récits de la création du monde, il y a un présupposé bien installé qui consiste à remarquer que les hommes, le masculin, se sont emparés du ciel avec les eaux d’en haut contre les eaux d’en bas, qui seraient féminines. Pourquoi pas ? Ce qui me gêne, c’est qu’ils soient arrivés à convaincre tout le monde depuis des millénaires que le ciel, c’est mieux que la terre. J’ai donc un peu poussé les choses dans la direction de l’empathie en disant qu’on vivait dans un monde où on avait tellement survalorisé l’Esprit, le masculin, l’intellect, que ça se faisait au détriment de l’âme, du sensible et qu’on était tous en train d’en crever. Quand je défends ma Déesse sauvage, je défends donc tout simplement un féminin primitif, authentique, fécond, vivant.
N. C. : Des guerrières amoureuses capables d’assumer une dimension spirituelle, il en existe ? J. de G : J’adore l’histoire de la Loba Huesera - dite “la louve” ou “la femme aux os”. Son travail consiste à ramasser des os dans le désert, en particulier des os de loup. Dès qu’elle a réuni tous les os d’un squelette, elle se met à chanter si fort que la terre tremble. Alors, peu à peu, le loup se reconstitue. Il se dresse, court vers le canyon et, frappé par un éclat de lune, se transforme en femme qui rit, libre et heureuse. Voilà comment, moi, je vois cette espèce de connexion toute directe avec les puissances de la terre, du chant, du rythme, et tout ça débouche sur une résurrection gaie, qui se passe par le truchement d’un animal formidable : le loup.
N. C. : N’y avait-il pas déjà dans le féminisme, une tentative immature d’utiliser le masque de Kali ? J. de G : Kali n’a rien à voir avec le féminisme ! Avec sa grande roue, cette espèce de pressoir de sang, il y a simultanément mort et vie. Dans le féminisme, il y a eu un combat qui visait à exclure l’homme par rage et haine. Ma position est tout sauf une position de haine. Je prends avec humour leurs revendications d’un ciel supposé meilleur que la terre et je revendique la terre parce qu’elle est concrète et qu’elle donne des fruits ; mais en aucun cas je ne me situe en guerre contre l’homme. Mieux : je défends l’androgynat que l’on retrouve d’ailleurs à travers la déesse mère, le serpent, les jumeaux impairs et créateurs du monde. Ce que je revendique, c’est le droit pour la femme, d’exprimer le désir de ce qu’elle a de plus vivant en elle et sans hypocrisie, éventuellement son désir le plus sauvagement sexuel, ou maternel, sans cette espèce de parure de dentelles ridicule dont on l’affuble. De même, je revendique le droit pour l’homme d’assurer sa part de féminité, son anima. Le monde tend d’ailleurs vers une certaine forme d’androgynat. C’est ce qui peut le sauver le monde. L’androgynat est en effet une façon d’éliminer la peur de l’autre. A partir du moment où l’on commence à savoir ce que ressent l’autre, comment et pourquoi il l’éprouve, on fait tomber des barrières.Ce qui fait peur, c’est la différence - le plus élémentaire des racismes.
N. C. : Le fait que les pères revendiquent aujourd’hui leur part de responsabilité dans la grossesse et la naissance, avec tout ce que cela implique d’amour et de sensualité, signifie-t-il que l’androgynat est en route ? J. de G : Jung disait : “Il faut qu’un vieil homme devienne maternel.” C’est joli et c’est vrai. Pourquoi serions-nous éternellement des êtres coupés en deux, qui n’auraient pas le droit d’avoir en même temps une âme et un esprit, une sensibilité une violence féminine et masculine ? Les déesses s’amusent beaucoup pour cette raison, en particulier Ishtar, qui est à la fois déesse de l’amour et guerrière. Ça heurte la tradition masculine, au point qu’il y en a qui contestent qu’il puisse exister une déesse incarnant à la fois une violence de guerrière et une passion d’amoureuse. Mais enfin, les femmes sont toutes comme ça ! Pour quelle obscure raison seuls les hommes auraient-ils le droit d’être sauvages - j’entends une sauvagerie au sens de la forêt non de la barbarie ? Cela dit, je pense que l’androgynat est un stade dans lequel il ne faut pas rester. Passons par là, mais au bout du compte, restons homme ou femme. Il n’y a rien de plus effroyable qu’une femme entièrement virile qui a oublié sa part de tendresse.
(...) N. C. : Pour en revenir à la déesse sauvage, ne renvoie-t-elle pas à quelque chose d’animal, peut-être à un paradis de perfection animale ? J. de G : Qu’est-ce que l’âme ? C’est ce qui permet de chanter, non ? Pour qu’il y ait une âme, il faut de la jubilation. Est-ce qu’il y a chez l’animal ou le végétal de la jubilation ? A l’évidence, oui. N’allons-nous pas un peu trop vite en disant que l’animal n’a pas de conscience réflexive ou pas d’âme ? Dans le jappement d’un chien ou la voluptueuse caresse du chat, il y a de la jubilation. Mais c’est vrai qu’il y a sûrement pas d’esprit au sens où le masculin l’entend. Article complet. | |
| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Lun 20 Déc - 13:21 | |
| Hé bien ! J'ai eu raison de chercher hier mes albums photos dans les cartons pas encore rangés, l'un d'eux contenait et mes aquarelles, et les photos, et le livre qui avait contribué à l'orientation de mon RP et ensuite du BG Vamps. 5 ans après avoir écrit un RP en quelques heures, d'un jet, j'avais oublié ces extraits, c'est une sorte de "retour à la source". Ce qu'en décrit l'auteur Marc Bériault fut pour moi ce qui correspondait le plus à l'idée intuitive que je m'en faisais depuis longtemps. Le Mythe de LilithEt ça c'est le passage en référence à Tubal Caïn (Lutab etc dans ma fiche de perso), ce passage correspondant aux configurations de mon ciel astral avec Lilith la Lune Noire (elle est en conjonction avec Venus+Mars+Lune+Neptune en Scorpion) : c'est sur ça que je m'étais inspirée pour évoquer le compagnons des "vies" de Seytahn. Lilith en ScorpionPour ceux/celles que ça intéresse, je peux même me proposer de calculer leur position de Lilith à leur naissance, et leur envoyer par MP les extraits scannés * de cet ouvrage en rapport avec ces positions, j'aurais le temps, étant en vacances la semaine prochaine (* faites pas gaffe je conserve les prénoms en haut des paragraphes, ce sont ceux de ceux à qui j'avais déjà calculé les thèmes astro, ils restent là en cas de redemande). | |
| | | Seytahn Lilithieuse d'Abred
Nombre de messages : 7187 Age : 2016 Localisation : Devant des chairs appétissantes, miam ! Clan : VAMPS Race : Morte-Vivante Vampire Date d'inscription : 07/05/2006
| Sujet: Re: Qui sommes nous ? Vampires & Légendes Mer 23 Fév - 21:29 | |
| - Seytahn a écrit:
-
- Citation :
- Le Vampire Chamanique
Par Nigel Jackson ©, traduction & adaptation Tof
Il existe de multiples liens curieux entre la mythologie des vampires d’Europe de l’Est et les traditions ésotériques de la sorcellerie médiévale.
Tout d’abord le folklore roumain dit que les gens nés avec un morceau de placenta sur la tête ou « coiffés » deviendront des vampires ou des sorcières qui chevauchent leur balai la nuit (Strigoi). Naître coiffé est présage de détermination chamanique et de la capacité de servir d'intermédiaire entre ce monde et le monde des esprits. Cette particularité de naissance caractérise un grand nombre de sorcières- chamanes comme les Krenik de Croatie et de Slovénie, les Fruilians « Bon Marcheurs », les Magyars Taltos de Hongrie et tous ceux qui sont supposés quitter leur corps sous l’apparence d’une mouche, d’un crapaud, d’un insecte ou d’un chien pour errer la nuit. La coiffe de la sorcière et du vampire est le symbole du capuchon, masque, manteau ou linceul magique.
En Bulgarie, ceux qui meurent durant les Douze Nuits de Yule sont sensés devenir des vampires.
C'est la saison liminaire au milieu d’un cap, le retour à la période du Rêve primitif quand les sorcières, les loups et les esprits morts errent dehors. Les vampires roumains sont appelés Moroii ou les Varcolaci et sont identifiés aux esprits désincarnés de certaines personnes qui possèdent un teint anormalement pâle et la peau sèche.
Périodiquement, les Varcolac entrent dans une transe profonde semblable à la mort alors que leur âme vole vers le disque lunaire pour se nourrir de son sang. Les éclipses lunaires sont supposées se produire à cause des attaques de ces vampires. Le sang coule de la bouche des Varcolac sur le disque lunaire et cela fait briller la lune d’une lumière rougeâtre. Lorsqu’ils font ces voyages, les Varcoli voient la forme de leurs canines se modifier. Déranger le corps que le Varcolac a quitté est sensé être dangereux, voire même avoir des conséquences fatales selon la pensée de chamanisme classique.
Dans la tradition populaire Roumaine, ces voyages vampiriques sont liés à certaines mystérieuses mises en garde contre le fait de filer la nuit. Lorsqu’une femme file à minuit sous le clair de lune, le fil produit est chargé de qualités magiques et deviendrait une « route pour les esprits » le long de laquelle les Varcolaci pourraient voyager. Cela devient un chemin que l’esprit vampire peut suivre pour se rendre jusqu’au ciel et boire le sang de la lune et du soleil. Ce n’est que si le « fil de l’esprit » se rompt que les Varcolaci sont perturbés et ils volent alors vers d’autres régions célestes. L’utilisation d’un fil ou d’une corde comme route spirituelle fait partie des technologies sacrées courantes dans de nombreuses cultures.
Les Doms, une tribu gitane d’Inde, accroche un filet devant la porte pour se protéger des vampires. Le filet est un « piège à esprit » car le vampire doit « compter tous les nœuds » et il pénètre et se perd et dans le tissu de fils.
Lorsqu’une femme file à minuit sous la lune, on peut prendre cela pour une invocation à Aradia. Aradia, la triple déesse des sorcières dont le titre est Doamna Zinelor ou « Maîtresse de Féerie ». Filer est aussi associé à la déesse allemande du savoir Sorcier, Perchtl ou Berchtholda. La déesse chouette gaélique « Cailleach de la Lune Nocturne » est aussi vue comme filant un fil d’argent. Le long de ces fils de pouvoir, l’esprit du Varcolac vole dans les royaumes supérieurs en laissant son corps physique derrière lui dans un état cataleptique.
Tout comme lors des douze « Nuits Sacrées » du solstice d’hiver, on dit que les Varcolaci sortent les veilles de la Sainte Andrée (10 décembre et de la Saint Georges (22 avril), et on allume des feux sacrés dans toute l’Europe pour protéger les gens, leurs logements et leurs réserves contre leurs attaques. Pour les Tcherkesses, la nuit du 28 avril était la nuit des « Kara Kondjiolos » ou vampires.
L’esprit des vampires peut se manifester sous différentes formes, ce peut être sous celles d’oiseaux, d’animaux ou d’insectes. Ils peuvent aussi se manifester sous la forme d’une ombre qui bouge sans raison, comme une étincelle dans l'obscurité ou comme une flammèche rougeoyante sur une tombe. Cela ressemble à ce qu’on a mainte fois décrit comme la forme lumineuse de l’âme. Les Taltos hongrois apparaissent parfois sous forme de flammes et les sorciers lapons se combattent souvent les uns les autres sous la forme de boules de feu. On a dit que les vampires se réunissaient en coven dans les anciennes forêts et les cimetières avant de se rendre au sabbat des Varcolaci. Ils voyagent le long du « fils de l'esprit » jusqu’au monde des fantômes, où ils sont initiés aux mystères et au savoir magique des morts.
En Russie, à Nosvki par exemple, au début du 18ème siècle, un homme nommé Seymon Kallenichenko fut poursuivi et a avoué être vampire et être capable de reconnaître les femmes sorcières. Il a décrit son voyage chamanique vers le sabbat où se réunissaient également des sorcières. En Istrie et ailleurs, il est clair que le Vuklodlak, le vampire, est identifié aux sorcières mauvaises ou hostiles, on disait souvent que c’était des voisins qui menaçaient et attaquaient la fertilité du village. Dans l’Autre Monde, il y avait combats magiques rituels contre de telles créatures. Les Kreniki contre les Vukodlaki, les Benandantes contre les Malandanti, dans le but de gagner par ces combats une abondante récolte et la prospérité. Ce thème reflète aussi l’agression des vivants par l’esprit des morts. La tradition Roms décrit comment des loups blancs vivent dans les cimetières et attaquent implacablement les vampires qui y sont. Si ces loups n’étaient pas là, les vampires et les esprits des morts viendraient et partiraient à la conquête du monde des vivants.
Dans les pays serbes et Slaves, il existe une sorcière-chamane nommée Dhampir qui se spécialise dans la recherche et la chasse aux vampires. Le Dhampir est sensé être le fils d’une femme mise enceinte par un époux vampire. On le reconnaît car il a un corps gélatineux et visqueux. En général, les Dhampirs conduisent leurs rituels (qu’ils monnayent) en public. Après avoir examiné les quatre quartiers du ciel, le Dhampir entre dans un état extatique dont on peut sentir l'influence destructrice contre les brumes du monde des esprits. Il s’ensuit un combat où le vampire passe par différentes formes, mais finalement le Dhampir remporte la victoire et l’esprit malin est vaincu. Au cours des siècles derniers, on a pu noter l’utilisation d’un revolver lors de ces transes chamaniques. En 1959, on a pu voir un rituel Dhampir à Vrbrica dans la région de Kosovo-Metohija.
Dans ces quelques lignes, on voit que la mythologie du vampire tire son pouvoir macabre de divers archétypes : les sorcières hostiles qui boivent du sang, le fantôme agressif et le chaman sous forme d’ombre. Dans ce contexte, Nosferatu fut le « mort-vivant », celui qui était vivant et pouvait entrer dans une transe de mort temporaire.
Par cette transe de mort, l'esprit libéré se transporte sur un plan supérieur par la route jusqu’au cieux, aux royaumes supérieurs du Pilier du Ciel Coloana Ceriulu, pour se nourrir du sang de la lune.
Pour conclure, il faut se souvenir que l’âme des enfants des chamans Yakut est nourrie et instruite par une chaman démoniaque à un œil, un bras et une jambe. Cet être berce la nouvelle âme du chaman dans un berceau d’acier noir et la nourrit de sang coagulé. A l'époque je n'avais pas mis le lien de cet article car je l'avais trouvé sur un site qui parle de sorcellerie, de wicca etc... je n'y connaissais rien sur les diverses communautés "païennes" et me méfiais surtout des formes de satanisme morbide, sado maso etc... Mais je me dis bof maintenant, ça reste à titre de doc et d'info, sans faire la promo de quelque institution que ce soit (estimant qu'il vaut mieux n'appartenir à aucune). Donc je l'avais trouvé ici et je me trouve aussi là : http://lapierresorciere.free.fr/TC/NG9.htmEn le relisant je le trouve maintenant bien plus intéressant qu'à l'époque. | |
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